- A la une
- Radar
- L’Algérie profonde
-
Culture
Culture
- Sport
- Auto
- LIBERTE عربي
-
LIBERTE Éco
LIBERTE Éco
Avant de se tenir, le Conseil des ministres de jeudi dernier avait pris une allure d’enjeu. Des occasions protocolaires ratées avaient laissé penser que le cérémonial de signature de la loi de finances avant la fin de l’année était incertain.
Les opposants au régime s’échinent à promouvoir “le changement” comme sortie de “crise”. Les animateurs du régime, eux, s’acharnent à imposer “la continuité”,
Encore une tentative de transfert de devises empêchée à l’aéroport d’Alger. Depuis quelques mois, ces prises policières et douanières semblent bénéficier d’une grande attention publicitaire.
Maintenant que, comme le rapporte l’agence Reuters, le tribunal de Milan a clairement statué que “des pots-de-vin à hauteur de 3% de la valeur des contrats de Saipem ont été attribués selon un accord conclu entre Chakib Khelil et Pietro Tali
Les réserves de change diminuent ; la planche à billets est plus intensément sollicitée ;
Au regard de la conception du pouvoir propre au système algérien, Abdelaziz Ziari, quand il dit qu’Ouyahia est “le meilleur candidat pour succéder à Bouteflika”.
En plus d’un demi-siècle d’indépendance, l’Algérie n’a pas encore éprouvé l’expérience d’une transition ordonnée. Elle préfère les allongements de règne jusqu’à l’incident de rupture aux alternances organisées.
La dernière fois, Ouyahia se défendait d’avoir été interdit de déclaration de politique générale devant le Parlement. La réponse fut aussi surprenante que la rumeur : il n’en a pas eu le temps.
C’est la quadrature du cercle : comment survivre sans Bouteflika ? C’est cette impossibilité que les forces de soutien au Président veulent lever.
Ce n’est pas une option ; c’est une bataille pour un report de l’élection présidentielle qui vient d’éclater.