L’Actualité UNIVERSITÉ TIZI OUZOU

Rassemblement des fonctionnaires devant le siège de la wilaya

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Kouceila TIGHILT Publié 13 Avril 2021 à 21:31

© Archives.
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Les fonctionnaires ATS de l’université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou ont observé, hier matin, un rassemblement devant le siège de la wilaya, afin de dénoncer la  situation  socioprofessionnelle  dans  laquelle  ils  travaillent  à l’université. 

Une  situation  déjà  dénoncée  à  travers  de  nombreuses  déclarations  et documents remis à la tutelle. Seulement, ont-ils affirmé, il n’y a aucune réelle prise en charge des problèmes soulevés par les travailleurs. 

En effet, selon  le coordinateur du Snapap à l’université, Belaïd Ali, ce rassemblement devant le siège de la wilaya est avant tout un cri que les travailleurs lancent aux autorités pour dénoncer le marasme dans lequel ils vivent à l’université depuis plusieurs mois. Parmi ces doléances, notre interlocuteur a évoqué le problème de l’insécurité.

“Les fonctionnaires et les étudiants sont quotidiennement agressés et personne ne réagit. D’ailleurs, il n’y a aucune plainte contre les auteurs de ces agressions pourtant commises à l’intérieur de l’université. On veut que justice soit faite !”, a affirmé Belaïd Ali. 

En plus de l’insécurité, le coordinateur du Snapap a évoqué des problèmes de gestion des promotions, des examens professionnels et des postes budgétaires. “Il y a une gestion catastrophique de l’université Mouloud-Mammeri”, a-t-il dénoncé. 

Réagissant au dernier communiqué du rectorat, à travers lequel l’administration de l’université a annoncé la prise en charge du problème d’insécurité et des problèmes administratifs des travailleurs, le coordinateur du Snapap a estimé, à ce sujet, que ce document n’est que de l’encre sur du papier !

“La rectorat a  évoqué  des  mesures comme  le  contrôle  systématique  des cartes à l’entrée de l’université, alors que cette opération est le rôle quotidien des agents de sécurité.

À mon sens, le mal est plus profond.  Pour  ce qui  est de la gestion, aucune solution n’a été proposée”, a relevé  Belaïd Ali, qui  a déploré l’absence des autorités locales, notamment du wali, dans la prise en charge de la situation qui prévaut à l’université.

“Nous avons demandé une audience au wali le 7 avril et il est prévu qu’il nous reçoive aujourd’hui. Seulement ce matin, ils nous ont signifié à la wilaya que le wali ne reçoit  pas  les  syndicalistes”, a regretté  le  coordinateur du Snapap-Ummto. 

“Pis encore, le représentant de la wilaya qui est venu nous voir nous a même demandé de revenir avec le recteur pour pouvoir exposer nos doléances. Ce qui est encore absurde !”, a dénoncé Belaïd Ali. 
 

K. TIGHILT

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