Les médecins résidents en pneumologie “B” (ex-EFR), qui mènent seuls la bataille du tri Covid-19 au CHU de Beni Messous (Alger), interpellent les hautes autorités du pays pour mettre un terme à une “hogra médicale” manifeste.
Ayant pris attache avec la rédaction de Liberté, les futurs assistants du service du Pr Khelafi Rachida disent qu’ils font les frais d’“une décision arbitraire à l’origine d’un dysfonctionnement qui entrave le bon déroulement de leur service”.
Ils ajoutent aussi qu’ils assument seuls cette activité de tri depuis plus d’une année, ce qui a pénalisé sérieusement leur cursus médicale et universitaire, alors que dans les autres hôpitaux, cette activité de “premier contact” avec les patients suspectés contaminés par la Covid-19 est partagée par les médecins des autres services.
“Les autorités doivent intervenir rapidement, puisque cette situation navrante qui dure depuis des mois met notre avenir professionnel en péril”, dénoncent-ils. Rappelons qu’ils ont envoyé plusieurs correspondances aux autorités concernées pour dénoncer ces faits désolants. En vain.