La réussite des prochaines élections locales est conditionnée par “l’éveil démocratique chez le citoyen”. C’est ce qu’a déclaré, hier, Mohamed Charfi, président de l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie).
Mohamed Charfi, qui s’est enquis des conditions du lancement de l’opération de révision des listes électorales dans la commune de Mohammadia, à Alger, a rassuré sur “la réunion de toutes les conditions” de réussite des élections locales du 27 novembre, mettant l’accent sur le nécessaire “éveil” démocratique chez le citoyen pour faire de ce rendez-vous “une éclatante réussite”.
M. Charfi a expliqué, à ce propos, que “le citoyen doit se rendre compte qu'il est dans son intérêt de participer aux élections locales du 27 novembre, et que le dernier mot lui revient”. Insistant encore une fois sur la nécessaire participation, le président de l’Anie a souligné que l’Autorité a réuni toutes les conditions pour “obtenir un taux important de participation”.
Lors des dernières consultations, faut-il le rappeler, les taux de participation enregistrés étaient des plus faibles. “L'Anie s'attelle à assurer la crédibilité, l'intégrité et la transparence des prochaines élections, ainsi que l'égalité entre tous les acteurs concernés, candidats comme électeurs”, a rassuré M. Charfi, ajoutant que l'Autorité “lutte aussi contre toute tentative de fraude ou de corruption dans l'opération électorale”.
À noter que l’opération de révision exceptionnelle des listes électorales a été lancée officiellement, hier, et devra prendre fin le 15 septembre. Cette révision des listes électorales est prévue dans le décret présidentiel signé le 28 août par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, portant convocation du corps électoral en vue des élections anticipées des APC et APW, pour le 27 novembre.
Dans ce cadre, l'Anie avait appelé, mercredi dernier, les citoyens non inscrits sur les listes électorales, notamment ceux âgés de 18 ans au jour du scrutin prévu le 27 novembre 2021, à s'inscrire au niveau de la commission communale de révision des listes électorales dans la commune de leur résidence.
L’Anie a expliqué que les électeurs ayant changé de lieu de résidence doivent se rapprocher de la commission communale de révision des listes électorales de la nouvelle résidence pour leur réinscription, et que la demande d'inscription doit être accompagnée d'un document prouvant l'identité de la personne concernée et d’un autre document attestant de sa résidence.
Pour rappel, le corps électoral global des dernières législatives était estimé à 24 425 171 électeurs, soit 23 522 322 électeurs à l'intérieur du pays et 900 865 électeurs à l'extérieur du pays.
M. M.