L’Actualité Université de Tizi Ouzou

Le personnel ATS en grève de deux jours

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Kouceila TIGHILT Publié 05 Avril 2021 à 23:08

© D.R.
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Le personnel d’administration, technique et de service, ATS, de l’université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou entame, dès aujourd’hui, une grève de deux jours, à l’appel de la section syndicale du Snapap-UMMTO afin de dénoncer la situation inquiétante que traverse l’université, notamment le problème d’insécurité. 

“Quelques jours à peine après notre déclaration de dénonciation relative au problème d'insécurité à l'université, le climat de terreur et les agressions ne cessent de s'amplifier” a, d’emblée, argumenté le Snapap dans son appel à la grève. Tout en rappelant qu’un étudiant a été poignardé à Hasnaoua et qu’un fonctionnaire a été tabassé à Tamda, à quelques jours d'intervalle, le Snapap s’est demandé jusqu'à quand la communauté universitaire va-t-elle continuer à subir cette situation. “Qui veut instaurer le chaos à l'UMMTO ?”, s’est-il interrogé à ce sujet. “Nos prédécesseurs nous ont laissé une université qui a fait notre fierté et nous ferons tout pour laisser une université qui fera la fierté des générations futures”, a-t-il ajouté.   

Outre ce problème d’insécurité, la grève du Snapap a été encore motivée, lit-on dans le même document, par la gestion catastrophique des carrières des fonctionnaires, le retard accusé dans les projets de décentralisation de la gestion, de la médecine du travail, de la création des espaces de restauration pour les fonctionnaires ainsi que le statu quo dans la gestion du dossier de logement. 

“Constatant que le rectorat n’a pas satisfait les points inscrits dans la plateforme de revendications des fonctionnaires depuis janvier 2020, et conscients de la situation inquiétante de notre université, les fonctionnaires ont décidé d’une grève de deux jours qui sera éventuellement reconduite si les portes du dialogue restent fermées”, a mis en garde le Snapap-UMMTO.

À noter que dans une précédente déclaration, cette section syndicale avait affirmé que les nombreuses réunions organisées avec la direction du rectorat sont restées sans suite. “En effet, aucun point fixé dans la feuille de route tracée par l’administration n’a été réalisé” avait, en effet, regretté cette section syndicale pour qui, tout ce qui est inscrit dans la plateforme de revendications du Snapap est réalisable. “Ne sommes-nous pas capables de lancer un projet de décentralisation, de mettre au point un service médecine du travail à l’UMMTO, de mettre en place un espace restauration pour les fonctionnaires et de créer un compte hors budget ?” s’est interrogé le Snapap-UMMTO, qui a dénoncé, au passage, les pressions exercées par l’administration sur les syndicalistes.  

K. Tighilt

 

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