De Montréal : Yahia Arkat
“Algérie : attraits et occasions de coopération” a été le thème d’un webinaire organisé, mercredi dernier, par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM). Le débat a été organisé dans le cadre des Rencontres internationales Desjardins qui s’intéressent, entre autres, à l’état du commerce international, aujourd’hui fortement impacté par la pandémie de Covid-19. La rencontre a permis de présenter un panorama exhaustif des secteurs susceptibles d’intéresser les investisseurs étrangers, alors que le pays tente de diversifier son économie, tirée encore, pour l’essentiel, par la fiscalité pétrolière. Le webinaire a été animé par Abdelatif El-Houari, chargé de la gestion à l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur, sur les attraits et les occasions de coopération (Algex), et Sihem Heraoua, chef d’études à l’Agence nationale de développement de l’investissement (Andi).
Les deux conférenciers ont mis en exergue la réalité et les atouts du marché algérien, ainsi que les occasions de coopération dans plusieurs secteurs d’activité, en identifiant notamment les activités en mesure de constituer des moteurs de la relance économique et de la diversification des échanges commerciaux. Depuis l’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), l’économie nationale se frotte désormais à une rude concurrence. D’où l’intérêt pour l’Algérie d’attirer des investisseurs étrangers capables, avec leur expertise et leurs fonds, d’aider à diversifier les exportations, toujours dominées par les hydrocarbures.
En outre, les participants ont pu prendre connaissance des avantages fiscaux, parafiscaux et bancaires accordés aux investisseurs, ainsi que les facilitations administratives accompagnant l’acte d’investir. Du moins, en théorie. Un représentant de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (Caci) a également pris part aux débats. Dans son rapport annuel sur le commerce international, le gouvernement du Canada a noté en 2020 une baisse des échanges commerciaux avec l’Algérie. À titre d’exemple, cette baisse est de -9,9% pour l’exportation des céréales vers l’Algérie.
Y. A.