Le Pôle pénal économique et financier près le tribunal de Sidi M'hamed (Alger) a reporté, hier, au 3 janvier prochain, le procès de l'ancien ministre de l'Énergie, Chakib Mohamed Khelil, de l'ancien P-dg de Sonatrach, Mohamed Meziane, et de son adjoint, Abdelhafidh Feghouli, qui a été débouté de sa demande de libération provisoire.
Les accusés sont poursuivis pour des chefs d'accusation en lien avec la corruption dans le dossier de réalisation du complexe de gaz naturel d'Arzew (Oran), pour “octroi de privilèges injustifiés”, “abus de fonction” et “conclusion de marchés en violation de la législation et des lois”. Le Trésor public et le groupe Sonatrach se sont constitués parties civiles.
D'anciens cadres du groupe Sonatrach et plusieurs entreprises étrangères activant dans le secteur de l'énergie sont poursuivis dans cette affaire, reportée pour la deuxième fois consécutive. Chakib Khelil n'a pas comparu à l'audience, tandis que l'ancien P-dg de Sonatrach a été entendu par visioconférence depuis l'établissement pénitentiaire d'Oran.
Par ailleurs, la même juridiction a décidé de reporter au 3 janvier 2022 le procès de l'ancien Premier ministre, Abdelmalek Sellal, de son ancien directeur de cabinet, Mustapha Rahiel, de l'ancien chef du protocole à la Présidence, Mokhtar Reguieg, poursuivis dans une affaire de corruption.
Outre Sellal, Rahiel et Reguieg, sont également poursuivis dans cette affaire les anciens ministres de l'Agriculture, Abdelkader Bouazghi et Abdelwahab Nouri, des Transports et des Travaux publics, Boudjemaâ Talaï, Abdelkader Kadi et Abdelghani Zaâlane, et l'ancien wali d'Alger, Abdelkader Zoukh.“Dilapidation de deniers publics”, “abus de fonctions” et “octroi d'indus avantages” sont les chefs d'accusation retenus contre eux. Des hommes d'affaires, dont Ali Haddad, sont également poursuivis dans cette affaire.
APS