Réuni avant-hier, le conseil du rectorat de l’université Abderrahmane-Mira de Béjaïa a décidé d’avancer les vacances universitaires d’été à aujourd’hui, jeudi 15 juillet 2021, au lieu du 29 du même mois, comme prévu.
La décision du conseil de direction de ladite université a été prise, selon un communiqué de ce dernier, en raison de la recrudescence des cas de contamination par la Covid-19 ces derniers jours dans la région de Béjaïa.
“En raison de la recrudescence de la pandémie de Covid-19 et en application des orientations de la conférence régionale des universités du Centre, le conseil de direction de l’université de Béjaïa a décidé d’annuler les activités pédagogiques programmées entre le 17 et le 29 juillet 2021. Le départ des vacances d’été est fixé pour le jeudi 15 juillet 2021, conformément à l’arrêté n°758 du 14 octobre 2020”, a annoncé le communiqué ayant sanctionné les travaux du conseil direction de l’université de Béjaïa.
Sur les réseaux sociaux, la décision de l’Université de Béjaïa d’avancer la date des vacances d’été a été largement commentée. Chacun des internautes y va de son commentaire, mais la tendance majoritaire est à la critique acerbe de la décision.
“Nos responsables ont cette facilité et cette rapidité de passer d'un extrême à l’autre ! Décider du jour au lendemain de libérer la communauté universitaire et d'annuler toutes les activités pédagogiques relève de l'irresponsabilité et d'une facilité déconcertante. Des milliers de jeunes étudiants vont se retrouver face à leur destin, contraints de rentrer chez eux, sans savoir de quoi sera fait leur lendemain.
Examens non achevés, diplômes non obtenus, vie professionnelle impossible à entamer, perspectives impossibles à envisager... Une bien terrible situation !” a commenté Meziane Belkacem, ex-député de la région.
“Fermer les universités et laisser les marchés et les endroits trop fréquentés”, a critiqué un autre internaute, alors que d’autres estiment que cette décision a été motivée pour mettre fin à la bagarre, lundi dernier, entre étudiants algériens et ressortissants africains à la résidence universitaire 2 d’Amizour, afin d’éviter éventuellement “le pire”.
Lahcène OUBIRA