L’Actualité LA MÉDECINE ALTERNATIVE PREND DE L’AMPLEUR

Ruée vers les herboristeries à Aïn Témouchent

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M. LARADJ Publié 30 Janvier 2022 à 23:32

© D. R.
© D. R.

Les   magasins  d’herboristeries  et   des  plantes  médicinales  à   Aïn Témouchent et ses environs enregistrent ces dernières semaines une véritable ruée des citoyens dans l’espoir de trouver une parade efficace à l’effet de renforcer le système immunitaire et par ricochet se prémunir d’une éventuelle contamination par le coronavirus ou tout simplement de la grippe saisonnière.

Il va sans dire que les citoyens font beaucoup plus confiance à la médecine traditionnelle et à ce genre de remèdes que de se faire vacciner. Sinon comment expliquer ce faible taux de vaccination contre la Covid-19 enregistré à ce jour à l’échelle locale. Ce qui a donné lieu à une hausse vertigineuse des prix de ces plantes et ces herbes.

En effet, comme à chaque pic de l’épidémie de coronavirus que traverse notre pays depuis son apparition à ce jour, le recours aux herboristes et aux marchands des plantes médicinales pour l’usage de traitement traditionnel se fait de plus en plus remarqué.

Selon D. Mohamed, herboriste, le choix se porte généralement sur certaines plantes bien précises qui sont écoulées régulièrement, car très bénéfiques en raison de leur renommée pour leur efficacité pour la résistance contre le rhum d’un côté et de l’autre pour le renforcement du système immunitaire.

Ces plantes sont aussi utilisées pour la stérilisation des habitations comme le clou de girofle, l’eucalyptus, le thym (zaater), noukha, calamanthe (nabta), la menthe pouliot (fliou), le gingembre, l’armoise (chih), le réglisse et bien d’autres plantes, épices et herbes aromatiques en plus de l’huile d’olive et du citron dont le prix du kilogramme a dépassé 700 DA à un moment donné pour revenir à de meilleurs sentiments ces derniers jours oscillant entre 250 DA et 350 DA.

“Ce sont des plantes bien connues à travers les générations, c’est-à-dire de père en fils, qui sont bénéfiques aussi bien pour se prémunir contre la Covid-19 que pour la grippe saisonnière surtout en cette période”, a-t-il expliqué.

Ce dernier a ajouté que les plantes médicinales qui sont très demandées en cette période sont en majorité des produits locaux, ce qui permet aux vendeurs de satisfaire la demande de leurs clients selon leurs capacités financières.

“C’est une conjoncture exceptionnelle et passagère, car il s’agit en premier lieu d’aider nos malades en ces moments. Il n’y a que le clou de girofle et le gingembre qui sont importés”, s’est-il justifié.

Cependant, ce spécialiste en plantes médicinales n’a pas hésité à conseiller les citoyens de recourir à des mixtures bien déterminées pour faire face aux symptômes du froid, y compris la Covid-19 avec toutes ses complications, et ce, non sans avoir pris le soin de suivre certains conseils et orientations obligatoires prodigués par les professionnels.

Pour lui, la meilleure tisane pour cette période hivernale c’est d’opter pour une mixture composée de noukha, thym (zaatar), calamanthe (nabta), menthe pouliot (fliou), de 4 ou 5 clous de girofle en plus du citron pour faire une tisane avec du miel pur pour ceux qui le préfèrent et d’autres avec sucre tout en prévenant d’éviter d’absorber de l’eau juste après et de sortir dehors tout en gardant le lit pour ne pas être exposé au courant d’air frais.

Quant aux feuilles de l’eucalyptus qui devront être bouillies dans l’eau mise dans un récipient, leur vapeur est utilisée pour la stérilisation de l’appartement pour éviter une propagation de la grippe à tous les membres de la famille.

L’utilisation rationnelle des plantes médicinales est vivement conseillée pour leurs vertus antigrippales et donc considérées comme une solution alternative ou complémentaire héritée à travers les générations pour la prévention et le traitement des différentes maladies à l’exception de la Covid-19 qui nécessite une prise en charge médicale unanimement reconnue par les médecins et que la prévention contre sa propagation reste tributaire au respect du confinement sanitaire et des gestes barrières. 
 

M. LARADJ 

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