L’Actualité DRAGAGE ET EXTENSION DU PORT DE BENI SAF

Une enveloppe de 868 milliards est nécessaire

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M. LARADJ Publié 05 Avril 2022 à 12:00

© D. R.
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Les ports de Beni Saf et Bouzedjar occupent depuis plusieurs années les premières places au niveau national en termes de production halieutique. En 2021, celle-ci a été de l’ordre de 10 261,336 tonnes dont 4 388,764 t réalisées au port de Beni Saf et 5 872,572 t réalisées au niveau du port de Bouzedjar.

Jeudi dernier, à la troisième journée de la première session en plénière de cette année 2022 de l’APW d’Aïn Témouchent, consacrée à la présentation de nombreux dossiers et rapports qui ont été débattus sur la réalité des différents secteurs, les élus n’ont pas manqué d’interpeller les responsables des secteurs de la pêche et des travaux publics sur certains problèmes qui perturbent la réalisation des objectifs tracés dans le cadre de leurs programmes de développement local, notamment sur l’opération d’extension du port de Beni Saf qui n’a toujours pas vu le jour.

“Nous avons appris que le port de Beni Saf a bénéficié d’une étude d’extension depuis fort longtemps. Qu’en est-il de ce projet ?”, s’interroge un élu, alors que la commission de l’aménagement du territoire, du transport et des travaux publics a abordé la difficulté d’exploitation du port de Beni Saf en raison de l’ensablement de son bassin où arriment les bateaux de pêche. En réponse à cette préoccupation, Saïd Si Chaib, directeur des travaux publics de la wilaya, a indiqué qu’il a saisi le ministère de tutelle pour l’inscription de l’opération de dragage du port de Beni Saf qui a fait l’objet d’une fiche technique pour un montant de 680 millions de dinars.

“J’ai reçu l’accord de principe pour l’inscription de cette opération, en attendant de lancer les travaux de dragage du sable. En ce qui concerne l’extension du port de Beni Saf, nous avons une étude et à chaque occasion, je demande l’inscription de cette opération d’un montant de 8 milliards de dinars. Logiquement ,lorsque l’État gèle des opérations de 5 milliards de dinars, il en est de même pour celles de 8 milliards”, a-t-il précisé.

De son côté, M. Belhadj, directeur intérimaire de la pêche de la wilaya, a abordé le sujet relatif au projet portant sur la construction navale prévu pour être lancé au niveau de l’abri de pêche de Madagh, pour la production des bateaux destinés à la pêche en haute mer.  

Sur le cas d’un investisseur dont le dossier de demande d’extension de son projet a fait l’objet d’un rejet aussi bien par la direction que par le ministère de la Pêche, M. Belhadj a fait savoir qu’une instruction ministérielle (n°161-61) gèle toute autorisation d’acquisition de nouvelles embarcations, quels que soient leurs types, car il y a un grand nombre de demandes alors que les ports sont saturés et donc ne sont plus en mesure d’accueillir d’autres embarcations.

“On lui a expliqué la procédure et les conditions qui lui permettent de bénéficier d’une nouvelle embarcation”, a-t-il ajouté, précisant qu’il existe trois zones de pêche, la pêche côtière, la pêche au large et la pêche en haute mer. Pour lui, la pression est ressentie au niveau des deux premières zones qui sont saturées, contrairement à la pêche en haute mer que l’État continue d’encourager dans la mesure où ce domaine reste ouvert. “Tout le monde sait que la production halieutique est en baisse.

La situation se aggravée si on autorise l’acquisition de nouvelles embarcations au niveau de ces deux zones alors qu’il faudra moderniser l’actuelle flottille, dont la moitié est vieille. Mais cela doit passer par la radiation ou la démolition des anciennes embarcations pour les remplacer par de nouvelles embarcations. C’est la nouvelle stratégie du secteur de la pêche”, a-t-il expliqué.

En réponse à l’intervention d’un élu relative à la marginalisation des professionnels de la pêche, M. Belhadj s’est défendu en précisant que les trois stations de pêche de Beni Saf, Bouzedjar et Oulhaça ont reçu instruction de se rapprocher des professionnels de la pêche et de les accompagner dans leurs démarches.

“Nous avons accompagné les professionnels du port de pêche de Bouzedjar au niveau des domaines pour l’ouverture d’un guichet unique dans la ville d’El-Amria, pour le paiement des droits domaniaux, sachant que les armateurs du port de Bouzedjar continuent de se déplacer jusqu’à Beni Saf pour payer les droits du domaine maritime. Est-ce normal”, s’interroge-t-il.

M. LARADJ

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