“Encore un pas vers l’obscurité, ne laissant place à aucune nuance ou brèche de liberté. Oui, c’est ainsi qu’il (ou ils) a (ont) décidé !” La fermeture de la tribune Liberté est certainement la fermeture d’un espace et d’une aire d’expression mais pas que, cette fermeture indique aussi la disparition d’un style, d’une façon de faire et de penser, une rupture avec des lecteurs et citoyens désemparées... C’est l’agonie de toute une histoire.
Cet événement porte une violence tant dans sa forme que dans son fond, car il nous renvoie d’une façon directe au contexte brutal dans lequel nous vivons, un contexte où “la Liberté est une symbolique qui se meurt”.
Nous retiendrons en résultat, quand bien même la liste est plus longue, le droit de savoir en moins, des voix en moins, des plumes et des caricatures en moins, du journalisme en moins, des journalistes et des familles dans le moins… pour encore une Algérie du moins...
Aussi triste et révoltant que cela l’est, “da lwajeb assirem ad yili”, cette phrase de Matoub résonnera toujours dans ma tête dans l’espoir qu’une nouvelle voie se dessine pour demain. Le combat continue.