Culture Elle était connue pour ses chansons dans le style trab, meddahate et raï

Décès de la chanteuse Djamila R’ziwiya

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APS Publié 11 Août 2021 à 08:46

© D.R
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La chanteuse populaire du genre trab (variante du raï) Djemaïa Djaber, connue sous le nom d’artiste de Djamila R’ziwiya, est décédée lundi soir à l’âge de 57 ans à l’hôpital Tani-Medjeber à Aïn Turk (Oran), des suites des complications liées à sa contamination par le coronavirus, a-t-on appris auprès de ses proches. 

Née en 1964 à Rahouia (wilaya de Mascara), la défunte a commencé très tôt dans la chanson, se faisant vite connaître par son talent de chanteuse du terroir avec une voix présente et étoffée et son charisme d’artiste, déjà promise à une belle carrière. Devenant l’incontournable chanteuse des différentes cérémonies et fêtes familiales, Djamila R’ziwiya, établie, depuis, dans le quartier d’El-B’hayer dans la ville d’Arzew (d’où son nom de scène), va perfectionner son art en le pratiquant durant plus de dix ans. 

À la fin des années 1990, elle sort son premier album, Ma teddouleh’ch kh’bari wana b’rasskoum qui a connu, à l’échelle locale et régionale, un franc succès, ouvrant les portes à d’autres réussites qui allaient suivre. 

Auteure de nombreux enregistrements, en studio et en live, dans les genres trab, meddahate et raï entre autres, la défunte avait enchaîné les succès, à l’instar de Ma b’ghach yahchem (2009), Yebghini (2011), Ferhet’na lina (2012), Dar fiya el-hadra, B’âinihoum klawna (2013), Naba et Cha sbabi (2016), ainsi que Ochqah cha idjib (2017). 

Se donnant pour raison d’être artistique la défense de la chanson traditionnelle et populaire, Djamila R’ziwiya avait participé à nombre de manifestations culturelles en Algérie et à l’étranger, comme au Festival national de la chanson rai à Oran, et donné plusieurs concerts dans des villes en France, en Belgique, au Maroc et en Tunisie entre autres. 

 


APS

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