Il y a 27 ans disparaissait Hasni Chekroun, dit Cheb Hasni, “le prince de la chanson moderne oranaise” tombé sous les balles des terroristes dans son quartier natal de Gambetta, à Oran. Après tant d’années, Hasni Chekroun, qui avait introduit un nouveau style dans la chanson moderne, propre et sans bavures, destinée à une jeunesse avide de vivre avec son temps, reste aimé et adulé de son public, jeune ou moins jeune, qui continue de faire vivre son œuvre monumentale malgré la courte carrière qu’a eue l’artiste.
L’association Radieuse, présidée par Chafi Kada a organisé à cette occasion un grand hommage au prince du raï, disparu il y a 27 ans déjà. Hommage auquel ont participé les amis du défunt, des figures sportives et un très nombreux public, composé surtout de jeunes. “Après la lecture de la Fatiha, le président de la Radieuse a remis le diplôme d’honneur, le trophée de la Reconnaissance et diverses autres distinctions à Bekka Mohamed et Fethi Kouriba, membres de la famille du regretté Cheb Hasni, laquelle demeure toujours à Gambetta”, apprend-t-on du président de l’association Chafi Kada.
Des figures sportives, à l’image de Benzerga, Foussi, Medjahed, Meguenni Fayçal et les artistes Cheb Réda, Hasni S’ghir, le comédien Mohamed Khassani, Sofiane Hamacha, Houari Kalb, Houari Terrégaux étaient tous réunis pour rendre hommage à l’enfant de leur région. Beaucoup de personnes présentes n’ont pu retenir leurs larmes quand l’ami de Cheb Hasni, le footballeur Fayçal Meguenni, très aimé, lui aussi, par les Oranais et qui était un ami du défunt, a rappelé les principales étapes de la vie de Hasni Chekroun.
L’ami du défunt a rappelé que “malgré toutes les menaces, Hasni n’a pas voulu fuir le pays, ayant l’Algérie dans son cœur et son âme”. Et de reprendre : “Tu es parti, mais comme tu l’avais si bien chanté dans l’une de tes romances L’espoir demeure toujours.”
R. C.
