Avec la reprise des activités culturelles et la réouverture des salles de spectacles et de projection, les organismes publics et privés ont établi un calendrier d’activités pour permettre aux citoyens de renouer avec les sorties et les rendez-vous artistiques dans la limite de la disponibilité des espaces dédiés à cet effet. L’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc) a ainsi arrêté un programme s’étalant sur les mois d’octobre, de novembre et de décembre.
Un riche calendrier s’annonce d’ores et déjà, entre projections cinématographiques, rencontres autour du livre, expositions, conférences-débat, concerts et récitals, ateliers et master-classes, et ce, à Alger, à Constantine ou encore à Béjaïa. Les trois premiers rendez-vous du mois d’octobre seront entièrement consacrés à la littérature et aux métiers du livre, avec l’édition de livres et coffrets artistiques, conjointement entre le Fonds d’aide aux techniques et industries cinématographiques (FDATIC) et le ministère de la Culture et des Arts, à Dar Abdeltif, une conférence débat intitulée “Ce qu’ils ont dit sur l’Émir Abdelkader” animée par Ammar Belkhodja, ainsi que la participation de l’Aarc au Carrefour national du livre amazigh à Béjaïa. S’ensuivra une journée consacrée aux jeunes réalisateurs, à travers des projections-débats en partenariat avec la Cinémathèque d’Alger. Au mois de novembre, les designers et architectes Chafik Gasmi et Imad Rahmouni donneront une master-class sur le design en collaboration avec l’IFA, dans le cadre de la biennale algéro-française DZign 2020-1. Ce sera ensuite au tour de Fouad Trifi, jeune assistant-réalisateur, d’animer une rencontre à destination de jeunes étudiants de l’audiovisuel. Toujours dans le domaine du 7e art, une projection de films de jeunes réalisateurs aura lieu sur la page Facebook de l’Aarc, dans l’objectif de faire connaître leur production au grand public. Dans le cadre des commémorations du 1er Novembre 1954, Dar Abdeltif organise une conférence-débat avec Mustapha Khiati, suivie d’un concert de chants patriotiques avec la chanteuse Souad Halima.
Le mois de décembre démarrera sur les chapeaux de roues avec une rencontre intitulée “À la rencontre des métiers du 7e art”, animée par le réalisateur Yahia Mouzahem, qui interviendra à propos des différentes étapes de production des films, de l’idée jusqu’à la distribution. Les jeunes réalisateurs seront encore une fois à l’honneur, puisque plusieurs de leurs œuvres seront projetées en ligne sur la page Facebook de l’Aarc et sa chaîne YouTube. Un circuit littéraire animé par un écrivain de renommée internationale, dont le nom n’a pas encore été dévoilé, sillonnera Alger, Oran, Annaba et Biskra. La ville de Constantine abritera, quant à elle, un séminaire international regroupant des traducteurs, des critiques et des hommes de culture, en partenariat avec la direction de la culture de Constantine, tandis qu’une résidence d’artistes espagnols aura lieu vers la fin du mois de décembre et ce, dans le cadre des échanges culturels entre les deux pays.
À côté de ces rendez-vous inédits, l’Aarc donne mensuellement des ateliers de formation (payants) en photographie argentique et numérique, encadrés par Rafik Zaidin, ainsi qu’un programme, permanent depuis la pandémie, de concerts virtuels de jeunes artistes algériens.
YASMINE AZZOUZ
