Culture 25e Salon international du livre d’Alger

Participation record de 1 250 éditeurs nationaux et étrangers

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Hana MENASRIA Publié 20 Mars 2022 à 19:06

© Liberté
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Le   commissaire  du   Sila,  Mohamed  Iguerb,  a  animé,  hier,  une conférence de presse sur la programmation et les moments forts de cette  25e  édition  inscrite  sous  le  slogan  “Le  livre, passerelle de mémoire”, dont l’Italie est le pays invité d’honneur.

Le compte à rebours  a commencé.  Nous sommes à J-5 de l’évènement phare de la scène culturelle algérienne, à savoir le salon international du livre d’Alger, qui revient après deux ans, de report à cause de la pandémie du coronavirus.

À cette occasion, le commissaire du Sila, Mohamed Iguerb, a animé hier à la Bibliothèque nationale d’El-Hamma, une conférence de presse pour donner les grandes lignes de cette édition qui se déroulera du 25 mars au 1er avril au Palais des expositions des Pins maritimes (Safex).

Inscrite sous le slogan “Le livre passerelle de mémoire”, cette édition, dont le pays invité d’honneur est l’Italie, sera également marquée par la célébration du 60e anniversaire de la fête de la Victoire.

“Il s’agit de la manifestation populaire sans doute la plus importante du pays puisqu’elle a assez vite gagné la faveur des publics avec une fréquentation non seulement élevée, qui a largement dépassé lors de ses dernières éditions le million de visites”, souligne M. Iguerb.

Et d’ajouter que cette manifestation “s’enracine” dans le temps et le Sila a réussi ainsi à s’“imposer” et “il ne s’est pas contenté de durer mais il l’a fait avec le souci de s’améliorer sans cesse, ce qu’il faut aussi reconnaître à l’ensemble de ceux, institutions et individus, qui en ont eu précédemment la charge ou y ont participé à quelque titre que ce soit”.

À ce propos, M. Iguerb a rappelé le rôle important des auteurs, romanciers, nouvellistes, poètes et essayistes… D’ailleurs, il estime que cette 25e édition devrait “permettre de reprendre l’annualité du Salon qui n’avait jamais été interrompue auparavant et d’injecter de l’espoir dans le secteur du livre qui a notoirement souffert de cette calamité mondiale”. 

Concernant la participation des éditeurs, cette année enregistre un record de 1 250 maisons d’édition nationales et étrangères venues de 36 pays, qui proposeront 300 000 ouvrages de genre différents. 

Lors de la dernière édition de 2019, le nombre d’exposants était de 1031, soit une augmentation de 17% pour ce Sila. Pour ce qui est des livres interdits, ils atteignent un total de 185 ouvrages, qui font l’apologie de la violence ou qui portent atteinte à la religion.

Au sujet de la programmation italienne, Antonia Grande, directrice de l’Institut culturel italien à Alger, a rappelé, aux côtés de Mohamed Iguerb, l’importance de la relation bilatérale entre son pays et l’Algérie, qu’elle soit économique ou culturelle.

Afin de célébrer cet évènement qui se veut  une “fête”, Mme Grande a informé que l’ambassade d’Italie en Algérie ainsi que l’Institut ont concocté un programme riche et varié pour qu’il soit à la “hauteur de l’invitation”.

Ainsi, outre le stand de 200 mètres carrés où seront disponibles les ouvrages, plusieurs conférences inscrites sous diverses thématiques seront proposées, à l’instar de “Le roman historique” avec l’autrice et éditrice Stefania Auci ; une table ronde sur la “Guerre d’indépendance, la solidarité du peuple italien envers la cause algérienne” ; une autre sur “Femmes et mémoire” qui sera présentée par Jolanda Guardi, spécialiste en littérature algérienne… ainsi que nombre de rendez-vous avec des universitaires, des historiens et des romanciers italiens.

Concernant le programme du commissariat du Sila, le public aura l’occasion d’assister aux traditionnelles estrades qui accueilleront des écrivains tels que Mustapha Benfodil, El-Habib Selmi (Tunisie), Jalal Barjes (Jordanie) ou encore Amal Bouchareb. Comme 2022 marque également le 60e de l’Aïd Ennasr, plusieurs conférences seront dédiées à l’histoire, à l’exemple de “C’était le 19 Mars”.

Les visiteurs auront également l’opportunité de se faire signer leurs ouvrages lors des ventes-dédicaces, de découvrir la littérature africaine au stand panafricain, où seront organisées des conférences autour de “Femme en Afrique : Histoire et odyssée” ou encore “Restitution d’œuvres d’art - Nouveaux moyens culturels”.

À noter également que le Sila vient de lancer une plateforme numérique pour “permettre aux amoureux du livre d'effectuer des visites virtuelles et de commander des livres sur internet”. 
 

Hana M.

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