Éditorial

La relance et la confiance

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Abrous OUTOUDERT Publié 14 Novembre 2021 à 10:49

Les politiques sortent le mot magique “relance” dans chacune de leurs sorties médiatiques et ce quel que soit le secteur occupé ou la mission dont ils sont investis. On parle de la relance économique, culturelle, de l’agroalimentaire, du logement... L’essentiel, pour eux, c’est d’en parler et d’offrir à l’auditoire ce mot magique comme un baume au cœur d’un homme malade. Comme l’est notre économie offerte aussi bien à des prédateurs qu’à des incompétents.

Le mal est profond, mais latent, tant que la rente pétrolière permettait de voiler les dégâts. Aussitôt le cache-misère dissipé par un contexte mondial déréglé et dont les retombées instantanées sur notre économie portent les traces laissées par la pandémie de Covid-19, la baisse drastique des recettes pétrolières et le recours inévitable aux réserves de changes, entre autres.

Parler aujourd’hui de relance, c’est bien, mais à condition de revoir les fondements, surtout moraux, sur lesquels repose notre économie qui se mijote comme une recette au jour le jour. Au gré des ministres de passage qui proposent des recettes concoctées, en aparté, sans la participation des opérateurs, éléments incontournables et indispensables, dans le nouvel espace économique mondial. Il y a un ministre qui a proposé la création de pôles économiques, un autre de commercer sans intermédiaire du producteur au consommateur, et la liste est encore longue comme le temps perdu en tergiversations.

La rencontre du patronat nouveau, tenue hier, a tranché par la franchise des débats et des communications où le maître-mot a été “confiance”. Travailler dans un climat de suspicion ne permet pas le développement d’un climat d’affaires “qui exige un environnement concurrentiel sain, une administration économique efficace, une allocation des ressources publiques transparentes et efficientes”. Voilà résumé en une phrase ce que demandent les créateurs de richesses et d’emplois aux pouvoirs publics. Le reste est leur affaire. À l’État de rester dans son rôle de régulateur et de gendarme. En un mot, être juste et fort. 

 

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  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

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    Abrous OUTOUDERT Publié 14 Avril 2022 à 12:00