Éditorial

La voie du salut

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Abrous OUTOUDERT Publié 25 Janvier 2022 à 10:42

Un décès toutes les 12 secondes, dû à la pandémie de la Covid19, est enregistré à travers le monde. Le virus Omicron a contaminé près de 80 millions de personnes et 85% de la population du continent africain n’ont reçu aucune dose. Tel est le constat établi par le directeur général de l’OMS. Des statistiques qui font froid dans le dos.

En Algérie, la situation épidémiologique est relativement stable, selon les spécialistes de la santé, même si le compteur des contaminations s’est emballé. Le cap des 2 000 cas est dépassé, alors que le nombre des décès connaît une tendance haussière.
La différence est que le nouveau virus Omicron, caractérisé par une contagiosité rapide, n’a pas encore été à l’origine d’un quelconque décès, contrairement au Delta, plus virulent.

Des sources proches du comité scientifique restent confiantes quant à une meilleure prise en charge au niveau des établissements hospitaliers dédiés à la pandémie ; l’effet de surprise des précédentes vagues, qui avait pris au dépourvu le personnel médical pour cause de manque d’oxygène et de concentrateurs, ne se répétera pas. Des enseignements ont été tirés. Seul bémol : le burn out dont souffrent les personnels médical et paramédical, qui sont à leurs postes h24 et dont un nombre important est contaminé, donc en confinement.

Autre souci qui inquiète les membres du comité scientifique : si la  fermeture des établissements scolaires a été une sage décision, elle n’aura aucun impact si les élèves qui ne sont pas en classe investissent les espaces de leurs cités sans masques et ne respectent pas la distanciation physique. C’est comme un coup d’épée dans l’eau. Ils appellent les  parents à un peu plus de conscience et à confiner leurs progénitures.

Enfin, il y a cette histoire de pénurie des médicaments anti-Covid au niveau des officines. Les médecins reprochent aux pharmaciens de vendre des médicaments sans prescription médicale, d’où les rushs pour les stocker, à titre préventif. Mais pour peu que tout le monde y adhère, on peut venir à bout de cette pandémie.  

 

O.A

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  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

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    Abrous OUTOUDERT Publié 14 Avril 2022 à 12:00