Éditorial

Plein régime

  • Placeholder

Djilali BENYOUB Publié 08 Mars 2022 à 22:42

La Covid-19 a eu un effet dévastateur… sur les compagnies aériennes dont Air Algérie qui a vu ses appareils cloués au sol. Des compagnies ont même pris du plomb dans l’aile pour se retrouver “droit” dans le couloir aérien de la banqueroute. Air Algérie s’en sort finalement à bon compte puisqu’elle repart avec un nouveau plan de reprise qui lui assure déjà un “envol” sûr. 

Sérieusement impacté par deux années de pandémie, le pavillon national commence à remonter la pente et à augmenter sensiblement le programme de ses vols qui ne devrait pas tarder à revenir à la normale. L’optimisme est de mise à Air Algérie, alors que d’autres compagnies n’ont pas réussi à sortir de leur situation douloureuse, emportées, comme d’autres entreprises, par le coronavirus. 

La programmation connaîtra prochainement une augmentation en volume des vols pour se rapprocher de l’activité de 2019 de la compagnie. Elle est d’ailleurs surbookée sur toutes les destinations disponibles, pour l’instant. De bon augure, pour peu que les vieux réflexes disparaissent avec cette nouvelle ère pour Air Algérie. Pourra-t-elle pour autant arriver à résorber son déficit chronique ?

 Rien n’est moins sûr. Car il y va de la gestion de ses effectifs et structures commerciales, afin de pouvoir appliquer des prix de billetterie raisonnables et ainsi arriver à renflouer ses caisses et à faire face à la concurrence. Faute de mieux, elle continuera à dépendre du Trésor public pour entretenir un déficit en l’état pour éviter qu’il ne déborde. Et c’est toujours le passager qui va payer… pour un service qu’il n’aura même pas vu. 

On peut prendre à ce sujet la déclaration du ministre des Transports comme une promesse, que les prix connaîtront une stabilisation une fois que la compagnie retrouvera son régime “plein vol”. Et cela ne devrait pas tarder puisque plusieurs pays ont levé les mesures sanitaires et repris la délivrance des visas en Algérie. Une occasion pour Air Algérie de faire le plein. Et une aubaine pour la reprise de l’activité touristique de et vers l’Algérie. Vivement les vols ! ■

  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

    • Placeholder

    Abrous OUTOUDERT Publié 14 Avril 2022 à 12:00