Éditorial

Rempart

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Abrous OUTOUDERT Publié 31 Octobre 2021 à 10:57

La branche distribution constitue le maillon faible dans le process de la production ou des produits importés vendus en l’état. Du fait de l’inexistence de textes réglementaires régissant cette activité. La franchise, car c’est d’elle qu’il s’agit, commence à investir les enseignes des grandes marques surtout l’habillement. Elle reste quand même incomplète car, chez nous,  elle s’assimile à une importation internationale sans contrat de franchise qui obéit à des règles et à des réglementations strictes. Elle est créatrice d’emplois mais elle permet aussi et surtout de faire rempart au marché informel devenu incontrôlable et à la contrefaçon qui inonde les plus petites échoppes. Le grand perdant est le client, surtout les jeunes attirés par des baskets ou des sacs pour femmes où sont inscrits à la perfection les logos de firmes vestimentaires. Ces objets ressemblent à s’y méprendre à de vrais. Mais ce ne sont que des faux, introduits frauduleusement ou sous la rubrique friperie.

Organisée, la franchise de marque et de service obéit aux règles fondamentales qui permettent une traçabilité de la circulation des produits et de l’argent où justement le fisc perçoit des taxes contrairement au bazar de l’informel. La franchise, tout comme l’enseigne, permet un transfert de savoir-faire et une formation, autant d’atouts pour les jeunes férus de mode ou en quête d’un emploi.

L’expérience avec la franchise des enseignes dans l’hôtellerie est une preuve des bénéfices à en tirer pour avoir des établissements au standard international comme il en existe partout dans le monde, avec une charte commune à toute la gamme, une politique de formation avec un savoir-faire qui permettra aux locaux de prendre progressivement les postes de décision. Cette question de la franchise en Algérie a été posée par les professionnels aux différents ministres, depuis 2007, mais si il y a peu de temps, cela n’a pas été la priorité, aujourd’hui, elle se pose avec acuité pour réguler un marché devenu incontrôlable, à bien des aspects.

 

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  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

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    Abrous OUTOUDERT Publié 14 Avril 2022 à 12:00