Éditorial

Renverser la vapeur

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Hamid SAIDANI Publié 01 Janvier 2022 à 23:28

Si la crise sanitaire de la Covid-19 a occupé, de façon ahurissante, les devants de l’actualité mondiale durant les deux dernières années, selon toute vraisemblance, c’est bien parti pour l’être encore durant l’année qui vient de commencer. Alors qu’ils ont connu un moment de répit pendant quelques mois, les chiffres liés aux contaminations sont subitement repartis à la hausse à travers le monde. Et si certains pays font maintenant face à l’irruption rampante de l’Omicron, d’autres poursuivent inlassablement la lutte contre les différents variants de l’inénarrable virus.  Jamais peut-être dans l’histoire de l’humanité, une pandémie ne s’est autant étendue dans le temps et l’espace jusqu’à menacer l’économie mondiale. 

Bien évidemment, l’Algérie ne pouvait être en marge de ce branle-bas de combat sanitaire mondial. Au creux de la vague il y a quelques semaines seulement, les contaminations par la Covid reprennent lentement, mais sûrement du terrain en se rapprochant de la barre des 400 cas quotidiens. Certes, nous sommes encore loin des pics enregistrés dans certains pays, notamment européens. Mais cette tendance confirme, on ne peut plus, que notre pays, pour d’évidentes considérations liées à l’interconnectivité planétaire, ne peut se soustraire au mouvement de la pandémie. Il va sans dire que la mobilisation générale doit être déclarée pour éviter que le pays revive ce qu’il a enduré durant les trois précédentes vagues du coronavirus. 

La responsabilité n’est pas seulement au niveau de l’État, mais elle est aussi et surtout citoyenne. Les institutions sont ainsi appelées à faire respecter en tout temps et en tout lieu les mesures barrières visant à annihiler la chaîne de transmission virale et à accélérer l’opération de vaccination qui peine à atteindre la vitesse de croisière. Mais en parrallèle, toute l’action anti-Covid, si elle ne bénéficie pas de l’adhésion massive de la population, est vouée à l’échec, avec toutes les conséquences dramatiques qui pourraient en découler.

Le manque de conscience citoyenne, qui peut s’expliquer par diverses raisons d’ordre politique, idéologique, religieux ou culturel, risque à la fin de coûter cher. Pas seulement en ce qui concerne les difficultés de prise en charge des malades, mais aussi en termes de vies humaines. C’est pour cette raison que la stratégie sanitaire doit s’orienter vers un renforcement conséquent de l’action de sensibilisation de sorte à ce que celle-ci soit massive et de proximité pour tenter de renverser la vapeur. ■

  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

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    Abrous OUTOUDERT Publié 14 Avril 2022 à 12:00