En vue de renforcer le secteur de la santé publique à Tiaret, cinq chantiers de réalisation d’infrastructures d’envergure sont actuellement en cours.
Il s’agit, selon le directeur de la santé, de la population et de la réforme hospitalière (DSPRH), Mokrane Mokhtar, d’un centre régional de lutte contre le cancer et trois cliniques privées, acquises dans le cadre du programme d’investissement.
Ce dernier a affirmé que le centre anticancer, dont l’avancement des travaux est à 67%, sera opérationnel à la fin de l’année prochaine.
Cette infrastructure, d’une superficie de 70 000 m2, a connu un retard énorme, sachant que son inscription remonte à 2009 et que sa concrétisation a été freinée par des chevauchements bureaucratiques inexpliqués, quand on sait que la wilaya est à son quatrième wali depuis son lancement officiel. Dès lors, le train a été remis en marche en 2019 et une enveloppe de 5,7 milliards de dinars a été débloquée pour sa concrétisation.
Notons, en substance, que l’impact attendu de ce centre, qui sera doté de 16 services, dont un bloc de chimiothérapie et de radiologie, est d’une importance prépondérante, sachant qu’il aura à prendre en charge les patients cancéreux de sept wilayas.
S’agissant des cliniques privées, elles seront mises en service durant le premier trimestre 2022, affirment leurs responsables.
Par ailleurs, dans le même contexte, sept dossiers portant sur des projets d’investissement au profit du secteur de la santé sont en cours d’étude, dont des cliniques spécialisées à Sougueur, Takhemaret, Frenda… ainsi qu’un centre d’hémodialyse à Aïn D’heb et le centre des grands brûlés dont l’étude est en voie d’achèvement.
SALEM REMANE