“Nous avons enfin notre unité secondaire de la Protection civile. Le projet a été inscrit, l’entreprise retenue et les travaux seront lancés incessamment”, a annoncé le maire de Mâatkas, Lyès Laguel, lors de la Journée mondiale de la Protection civile.
Cette unité secondaire de la Protection civile sera implantée dans une partie du parc communal sis au chef-lieu. S’agissant de l’enveloppe financière allouée, elle est jugée insuffisante par le premier magistrat de la commune.
“L’enveloppe financière accordée est de 30 millions de dinars. Elle est insuffisante pour mener à bon port ce projet important pour notre commune. Nous demandons à ce titre au service concerné de la wilaya de nous allouer une autre tranche complémentaire pour éviter le retard dans l’avancement des travaux, finaliser le projet et le rendre opérationnel conformément au délai de réalisation qui est de 24 mois”, a-t-il ajouté.
Il est à rappeler que la commune de Mâatkas, avec ses 32 000 habitants, répartis sur 52 villages, est sérieusement lésée dans le domaine de la Protection civile, car les unités les plus proches sont très éloignées.
Il faut également rappeler que Mâatkas enregistre généralement plusieurs accidents de la route, et parfois des vies humaines sont perdues car la Protection civile de Draâ Ben Khedda est assez éloignée pour arriver à temps. Comme c’était le cas lors des incendies des années précédentes.
L’arrivée du gaz naturel dans les villages est à l’origine malheureusement d’autres d’accidents domestiques. Les accidents de la circulation nécessitent les multiples interventions pour évacuer des malades en urgence.
Durant ces dernières années, la direction de la Protection civile, pour venir en aide aux populations de Mâatkas et être plus près des citoyens, installe pendant la saison des grandes vacances un poste avancé de la Protection civile dans une école primaire mais, une fois la nouvelle année scolaire entamée, ce qui intervient généralement en septembre, le poste avancé est relevé pour permettre aux écoliers de poursuivre leurs études.
“Ce projet, s’il venait à être concrétisé, serait une vraie bouffée d’oxygène et donnerait un sentiment de sécurité pour toute la région, livrée à elle-même depuis la nuit des temps”, a noté Saïd, un habitant du chef-lieu.
Hocine TAÏB