L’Algérie profonde APRÈS DIX ANS D’ARRÊT DES TRAVAUX À AÏT YAHIA MOUSSA

Le chantier de la crèche communale bientôt relancé

  • Placeholder

Ghilès O. Publié 19 Mars 2022 à 15:47

© D. R.
© D. R.

Lancé en travaux depuis 2012 avant de connaître, deux ans plus tard, un arrêt qui aura duré dix ans, le projet de la crèche communale d’Aït Yahia Moussa, dans la région de Draâ El-Mizan, sera bientôt relancé, a-t-on appris auprès de l’adjoint au maire.

“Nous avons récupéré tous les plans et avons déjà commencé à dresser la liste du reste à réaliser. En tout cas, nous n’allons ménager aucun effort pour la concrétisation de ce projet, d’autant plus que le rez-de-chaussée a atteint un taux d’avancement acceptable”, nous a expliqué Boussad Chihaoui, adjoint au maire de cette commune.

Depuis l’arrêt de ces travaux en 2014, la bâtisse qui devait abriter cette crèche communale est utilisée par les riverains comme débarras et garages pour leurs véhicules. Certains ont même fini par oublier qu’une crèche allait être réalisée à proximité.

À vrai dire, l’arrêt des travaux dans cette municipalité rurale ne concerne pas cette seule crèche. C’est le cas également de la bibliothèque communale. “Pourtant il ne reste pas grand-chose. Nous avons à restaurer quelques petites dégradations et le réseau d’assainissement. Le matériel est disponible et est actuellement en sécurité”, nous explique un élu à l’APC.

C’est le cas encore de la salle de soins lancée au village Imzoughène au milieu des années 1990 au temps des DEC mais qui est abandonnée, alors que les habitants de cette grappe de villages sont contraints de se déplacer jusqu’au chef-lieu communal ou encore à Draâ El-Mizan pour une simple injection, moyennant des dépenses supplémentaires pour le transport.

La coordination des comités de village interpelle le nouvel exécutif communal à prendre des initiatives pour trouver une solution aux foyers de jeunes implantés dans les grands villages qui sont toujours fermés et à l’abandon total, tel celui de Tafoughalt, lancé en 1990. 
 

O. GHILÈS

  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

    • Placeholder

    Abrous OUTOUDERT Publié 14 Avril 2022 à 12:00

  • Chroniques DROIT DE REGARD Trajectoire d’un chroniqueur en… Liberté

    Pour cette édition de clôture, il m’a été demandé de revenir sur ma carrière de chroniqueur dans ce quotidien.

    • Placeholder

    Mustapha HAMMOUCHE Publié 14 Avril 2022 à 12:00