Quatre groupes scolaires, implantés à Tiaret (2), Dahmouni et Sougueur, quatre CEM à Tiaret, Takhemaret, Sougueur et Oued Lili trois lycées à Tiaret, Dahmouni et Chehaima ainsi que 94 classes en extension au profit du cycle primaire seront livrés à l’occasion de la nouvelle rentrée scolaire à travers le territoire de la wilaya.
Selon le directeur de l’éducation nationale, Abdelkader Madani, ces nouveaux établissements ont déjà reçu leurs équipements et seront opérationnels dès la rentrée scolaire prévue pour le 21 du mois en cours.
Ces nouvelles infrastructures viennent renforcer celles déjà existantes, et qui se résument à 541 écoles primaires, 151 CEM et 62 lycées réparties à travers la wilaya de Tiaret. Deux autres lycées, implantés à Sidi Abdelghani et Sebaine, seront livrés en octobre prochain. Les nouvelles réalisations ont consommé une enveloppe financière de 260 milliards de centimes.
Toutefois, d’autres mesures d’accompagnement seront aussi livrées, notamment au niveau des zones déshéritées, à savoir l’ouverture d’une dizaine de cantines scolaires au niveau des localités déshéritées comme Sidi Hosni, Sidi Ali Mellal, Zmalet Émir-Abdelkader, Aïn Dzarit, Bouchekif, Sidi Abderahmane et Sidi Bakhti.
Néanmoins, en prévision de la saison hivernale, les responsables concernés ont tablé sur un programme conséquent lié au système de chauffage, notamment au niveau des zones d’ombre où la consommation du mazout est totalement éradiquée pour être remplacée par le gaz de ville ou le gaz propane pour les rares localités non desservies par le gaz naturel.
Dans le même sillage, le wali de Tiaret, Mohamed Amine Deramchi, a exhorté les chefs de daïra et les maires à conjuguer leurs efforts afin d’améliorer le transport scolaire au niveau des zones citées.
Nonobstant, même si le secteur de l’éducation a enregistré une nette amélioration en matière d’infrastructures et prise en charge des enfants scolarisés, il demeure toujours entaché de certaines carences portant sur des aménagements que nécessitent certaines écoles primaires et qui relèvent de la responsabilité des APC.
À titre indicatif, on cite le cas de l’école Bourahli-Mohamed dont la situation se veut tellement déplorable au point d’exciter un attendrissement dédaigneux et insolent.
Situé au niveau de la cité des 136-Logements, jouxtant le marché des fruits et légumes, dans la périphérie de la ville de Tiaret, cet établissement baigne dans l’insalubrité, la dégradation, la déchéance infrastructurelle et bien d’autres carences qui font ainsi partie du quotidien des élèves et des enseignants victimes du mutisme des autorités locales, notamment de l’APC de Tiaret.
“En dépit de plusieurs correspondances adressées par la directrice de l’école à qui de droit, pour une mise en garde contre d’éventuelles conséquences, les responsables concernés n’ont jamais daigné bouger le petit doigt”, se lamentent les parents d’élèves qui estiment que leurs enfants risqueraient gros si les autorités locales n’en apporteraient des rafistolages et aménagements nécessaires.
Par ailleurs, des situations similaires sont fréquentes au niveau de certaines autres écoles, notamment celles situées dans les zones rurales.
SALEM REMANE