L’Algérie profonde VILLAGE DE TAFOUGHALT (TIZI OUZOU)

Réhabilitation de l’unité de soins

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Ghilès O. Publié 08 Février 2022 à 16:42

© D. R.
© D. R.

Après avoir établi tous les devis nécessaires, les travaux de réhabilitation de l’unité de soins Ahmed-Mamache de Tafoughalt (Aït Yahia Moussa) ont enfin commencé, grâce à la solidarité citoyenne.

“L’étanchéité   qui   posait   un   grand   problème   est  déjà  achevée. Actuellement, nous  avons  engagé  une  équipe  d’ouvriers  qui  devront s’attaquer au carrelage avant de le remplacer  par la  dalle  de sol.  Ensuite, interviendra la peinture intérieure et extérieure de cette bâtisse qui a perdu des couleurs depuis belle lurette”, confie Farid Zabat, président du comité du village Idemichène, à la base de cette initiative.

L’unité de soins de Tafoughalt est  l’une  des  plus  anciennes  structures de santé de proximité dans la région, car sa mise en service remonte au milieu des années 1970.  Mais elle n’a malheureusement jamais fait l'objet de rénovation à l’exception de la clôture en dur donnant sur la grande place du village.

“En dépit de toutes nos démarches, cette salle de soins n’a pas été prise en charge même si la directrice de l’EPSP de Boghni a mis à la disposition de ce service du matériel qui n’est pas encore exploité, car nous attendons de finir les travaux. Grâce à la contribution de notre diaspora et à l’association humanitaire El-Ihsane de notre village, nous avons réuni une enveloppe nécessaire pour sa réhabilitation”, affirme notre interlocuteur. Les membres du comité de village suivent avec attention l’avancement des travaux. 

“L’unité de soins n’est pas fermée. La salle où se font les soins est ouverte. Une fois que le carrelage sera remplacé par la dalle de sol, nous déplacerons le matériel à la salle d’attente. Il ne faudra pas quand même pénaliser les patients en fermant cette unité de soins”, expliquera, pour sa part, Samir, un membre du comité de village.

Farid Zabat poursuit : “Beaucoup de personnes nous ont promis de nous aider. Certains d’entre elles sont prêtes à remplacer la boiserie par des fenêtres et des portes en aluminium.”

Selon notre interlocuteur, la diaspora du village et de tout Aït Yahia-Moussa s’est mobilisée durant l’été dernier, non seulement, pour venir en aide à la polyclinique du chef-lieu communal au moment de la troisième vague de la Covid-19, mais aussi en achetant des chaises, des concentrateurs d'oxygène et du matériel médical distribué aux unités de soins de la commune.

À noter que le matériel mis à la disposition par la diaspora d’Ait Yahia-Moussa et les équipements de l’EPSP de Boghni sont gardés pour le moment à l’intérieur du siège de l’association El-Ihsane.

“Dès que la réhabilitation sera effective, nous déplacerons tout le matériel vers cette salle de soins”, conclut le président du comité de village d’Idemichène. 

Les villageois souhaitent toutefois que cette unité de soins offre d’autres services aux patients du village, dont la population compte plus de 6000 habitants.

“Il est vrai que le médecin passe une fois par semaine pour soigner les malades. Nous espérons que le nombre de jours de consultations passe au moins à deux ou trois jours, afin de soulager les patients qui n’ont pas les moyens de se faire examiner par des praticiens privés qui appliquent parfois des tarifs élevés par rapport aux moyens financiers des patients”, estime Essaïd, un autre membre du comité de village.
 

O. Ghilès

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