Le premier quota de 168 bénéficiaires du quartier Sidi Bachir (Plateau) d’Oran, occupant des habitations précaires, a été relogé dimanche au pôle urbain d’Oued Tlélat.
“C’est un quota global de 5500 unités, destiné aux Oranais des 18 secteurs urbains que compte la commune d’Oran, après 30 ans d’attente”, a déclaré le chef de la daïra d’Oran, avant d’ajouter : “Parmi les 18 secteurs urbains, 9 sont constitués d’immeubles et d’habitations coloniales.”
L’insuffisance de la prise en charge de la restauration des immeubles a accentué la détérioration des ossatures. De son côté, le wali d’Oran a réaffirmé que l’opération de relogement continuera progressivement par étapes afin d’éviter les différents obstacles, jusqu’à son terme, soit l’accueil de 5500 familles parmi les 43 000 dossiers étudiés, dont 24 000 ont été sanctionnés par un refus. Le reste des dossiers est en instance.
Concernant les infrastructures d’accompagnement, le chef de la daïra d’Oran a précisé que les infrastructures essentielles (école, collège et autres services publics) sont achevées et prêtes à recevoir les enfants scolarisés et les citoyens. D’autre part, Seor, Sonelgaz et l’APC d’Oued Tlélat sont mobilisés pour satisfaire les attentes des nouveaux locataires, bien que l’Epic ait besoin de plus de moyens pour une gestion saine de la situation.
NOUREDDINE BENABBOU