L’Algérie profonde Il a pour objectif de relancer le tourisme dans la région

Salon national de l’industrie traditionnelle à Biskra

  • Placeholder

Hadj BAHAMMA Publié 07 Novembre 2021 à 19:09

© Archives
© Archives

Pas moins de 130 participants au Salon national dédié aux produits artisanaux exposent, depuis la fin de la semaine dernière, leurs différentes œuvres d’art jusqu’au 13 du mois en cours, au niveau du siège de la Chambre d’artisanat et de métiers.

Plusieurs pavillons leur ont été aménagés à cet effet. “C’est un événement qui vise notamment à promouvoir l’action touristique dans la région, frappée de plein fouet par la pandémie de coronavirus, d’autant que cela constitue une occasion incontournable, où les artisans venus de plusieurs wilayas du pays peuvent se rencontrer, se connaître et faire connaître leurs produits aux visiteurs du salon, dont le nombre ne cesse d’augmenter de jour en jour.

De même que cela facilite l’écoulement des produits exposés”, nous déclare Youssef Silabdi, directeur de l’organisme organisateur de l’événement. Des merveilleux produits en céramique aux vêtements traditionnels et modernes, en passant par les dérivés des divers types de miel des Aurès, de l’huile d’olive de la Kabylie et des dattes de Biskra, les exposants ont su enrichir ce salon avec de multiples produits traditionnels variés, très appréciés par les nombreux visiteurs.

“Ici, chaque visiteur trouvera ce dont il a besoin, que ce soit l’enfant en bas âge qui cherche le jouet qui lui convient, la femme au foyer qui désire embellir sa cuisine avec divers objets traditionnels ou modernes, ou encore le chef de ménage qui cherche à apporter de la joie à sa famille. Chacun d’eux trouvera ici ce dont il a besoin”, souligne Omar, un père de famille, dont le maigre salaire qu’il perçoit lui permet à peine de joindre les deux bouts. 

“Ce salon est aussi une opportunité pour les jeunes chômeurs et les femmes au foyer de rencontrer les artisans, de découvrir leurs diverses idées et projets et de s’inspirer de leur différentes expériences dans le domaine des métiers de l’artisanat”, ajoute le directeur de la Chambre d’artisanat et de métiers, rencontré sur les lieux.

Et de poursuivre que “cette manifestation se veut également une aubaine pour les jeunes diplômés en proie au chômage, leur permettant de lancer leurs propre projet. Pour réaliser cet objectif, qui est aussi le nôtre, nous travaillons d’arrache-pied, en coordination avec d’autres partenaires socioéconomiques, pour aider ces jeunes désireux de se lancer dans des activités artisanales.

À la chambre d’artisanat, notre rôle consiste notamment à les accompagner, en leur assurant la formation qui leur sied, et à l’issue de laquelle une carte d’artisan leur sera attribuée. Celle-ci ouvre droit à un prêt bancaire permettant de créer des start-up pouvant contribuer à promouvoir le secteur touristique dans la région”.

Notre conversation avec le premier responsable de la Chambre d’industrie traditionnelle nous a révélé que cette institution étatique est, selon les faits, pionnière dans le domaine de l’insertion professionnelle des jeunes de la région. À titre d’exemple non limitatif, ces responsables proposent, à partir d’hier dimanche, des formations diplomantes dans diverses spécialités au profit des jeunes chômeurs. 

“Nous proposons aux jeunes désireux de bénéficier d’une formation professionnelle sanctionnée par un diplôme reconnu ou par une carte d’artisan donnant droit à son détenteur de bénéficier d’un prêt bancaire pouvant faire de lui un élément actif dans la vie économique. Nous mettons, à titre illustratif, à la disposition de ces jeunes une formation spécialisée en diagnostic automobile (scanner auto), dont les inscriptions sont depuis hier et seront clôturées dans les prochains jours. Nous proposons, outre cela, une série de formations à l’extraction d’huiles essentielles, encadrées par une spécialiste en la matière, avec formation gratuite à la commercialisation du produit. Le suivi après la formation est également assuré. Nous prévoyons également, en coordination avec l’établissement Oussilan Training, d’organiser une session de formation dans le domaine de la gestion des associations et d’organisation des activités. Pour la gent féminine, l’on a également un nombre de formations propres à elles, telles la coiffure, le maquillage moderne… et bien d’autres”, souligne-t-il.

 

H. BAHAMMA

  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

    • Placeholder

    Abrous OUTOUDERT Publié 14 Avril 2022 à 12:00

  • Chroniques DROIT DE REGARD Trajectoire d’un chroniqueur en… Liberté

    Pour cette édition de clôture, il m’a été demandé de revenir sur ma carrière de chroniqueur dans ce quotidien.

    • Placeholder

    Mustapha HAMMOUCHE Publié 14 Avril 2022 à 12:00