Le comité de la cité Ali-Bennour de la ville de Draâ El-Mizan (wilaya de Tizi Ouzou) viennent de saisir le directeur du logement de la wilaya afin de réclamer un meilleur cadre de vie.
Dans un énième courrier adressé à ce responsable, le comité de quartier a relevé plusieurs insuffisances dont le bitumage de la cour, le remplacement des marches et contremarches d’escalier, la peinture des façades des immeubles abîmée par les aléas du temps et la pose d’une nouvelle étanchéité pour venir à bout des infiltrations d’eau qui ne cessent d’exaspérer les résidents des derniers étages.
“Nous interpellons également les autorités locales concernant la restauration de l’aire de jeux dont la clôture est à terre à cause d’un affaissement, la pose d’une pelouse synthétique et surtout la collecte régulière des ordures ménagères”, souligne, Kamel, un résident de cette cité, qui évoque également l’éclairage public défectueux.
“Faute d’éclairage, les résidents se sentent dans une insécurité totale dès la tombée de la nuit”, dit Kader, un autre résident, ajoutant que les chiens errants qui rodent dans les parages menacent les enfants qui vont à l’école située à plus d’un kilomètre de là. Les résidents insistent aussi sur la nécessité d’installer des ralentisseurs sur la route qui jouxte la cité et qui est fréquentée par des camions de gros tonnage.
“Les automobilistes ne ralentissent pas en descendant la pente. D’ailleurs, nous avons déjà assisté à des dérapages sur cette route, d’autant plus qu’il y a un virage difficile à négocier juste à l’entrée de la cité. Les ralentisseurs sont une urgence”, tonne Mouloud, un autre habitant de cette cité.
Les habitants de ce quartier se sentent d’autant plus abandonnés que plusieurs autres cités ont reçu de travaux de réfection et ont donc fait peau neuve. Il s’agit de la cité 200-Logements, en face de la mosquée Errahma, et de la cité EPLF. Elles ont bénéficié de la peinture extérieure, du remplacement des marches d’escaliers dégradés et de l'étanchéité. C’est pourquoi les membres du comité de la cité Ali-Bennour ne veulent pas que leur quartier soit exclu de cette opération de toilettage.
O. Ghilès