L’International INITIATIVE TURQUE POUR DES POURPARLERS RUSSO-UKRAINIENS

Une chance pour un cessez-le-feu durable !

  • Placeholder

Djilali BENYOUB Publié 09 Mars 2022 à 19:02

Sergueï Lavrov. © D. R. |  Dmytro Kuleba. © D. R.
Sergueï Lavrov. © D. R. | Dmytro Kuleba. © D. R.

Nouvelle  chance  pour  un cessez-le-feu  en  Ukraine, ce  jeudi, avec la rencontre en Turquie des chefs de la diplomatie russe et ukrainien. Sur le  terrain,  l’offensive  russe  se  poursuit,  parallèlement  à  l’évacuation des civils.

L’initiative turque a eu un écho favorable de Moscou et de Kiev. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, et le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, devraient  se rencontrer aujourd’hui dans la province d'Antalya, dans le sud de la Turquie, en marge du Forum diplomatique d'Antalya, selon le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu.

La réunion devrait avoir lieu dans un format tripartite, a indiqué lundi dernier M. Cavusoglu, lors d'une conférence de presse, tout en espérant que cette rencontre serait "un tournant".    

Lundi, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a confirmé que MM. Lavrov et Kuleba prévoyaient de se rencontrer à Antalya.

Mais bien avant, les négociations pour un cessez-le-feu avancent. La Russie a constaté "des progrès" dans les négociations menées avec l'Ukraine, a déclaré hier la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova.

"Certains progrès ont été réalisés" dans les négociations destinées à "mettre fin dès que possible à l'effusion de sang insensée et à la résistance des forces armées ukrainiennes", a-t-elle dit lors d'une conférence de presse, affirmant que la Russie ne cherchait pas à "renverser le gouvernement" ukrainien. 

Par ailleurs, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky a essuyé un nouveau refus des américains, qui ont jugé “irréalisable” sa demande de récupérer des chasseurs Mig-29 de Pologne pour les remettre à l’Ukraine.

Les états-Unis, tout en poursuivant leurs discussions avec la Pologne, ont estimé que la proposition de Varsovie de livrer à l'armée américaine ses Mig-29 pour ensuite les remettre à l'Ukraine n'est pas "viable", a déclaré mardi le porte-parole du Pentagone. Une décision qui a d'abord "surpris" les états-Unis avant qu'ils ne l'enterrent, au moins provisoirement, en jugeant qu'elle n'était "pas viable".

Mais les états-Unis n’ont pas abandonné leur politique vis-à-vis de la Russie puisque le président Joe Biden a ordonné un embargo sur l’importation des hydrocarbures russes.

Le président américain a assuré que sa décision allait "porter un nouveau coup puissant à Poutine" et au financement de sa guerre contre l'Ukraine. M. Zelensky a chaleureusement remercié son homologue américain pour ce "signal d'une puissance maximale adressé au monde entier".

Il a appelé l'Union européenne à suivre cet exemple en adoptant des "mesures dures, des sanctions contre la Russie pour sa guerre", mais sans appeler directement à un embargo européen sur le pétrole ou le gaz.

Le Royaume-Uni va pour sa part cesser, d'ici à la fin de l'année, ses achats de brut et de produits pétroliers russes. Les effets des sanctions infligées à la Russie commencent à se faire ressentir. Il s’agit notamment du manque de médicaments, selon des informations.

Par ailleurs, Russes et Ukrainiens sont tombés d'accord, hier matin, pour respecter des cessez-le feu autour d'une série de couloirs humanitaires afin d'évacuer les civils, a annoncé la vice-Première ministre ukrainienne, Iryna Verechtchouk.

Selon elle, Moscou a confirmé son accord pour respecter une trêve de 9h à 21h locales (7h à 19h GMT) autour de six zones frappées par les combats : des couloirs ont notamment été définis pour évacuer les civils depuis Energodar vers Zaporojie (sud), de Izioum à Lozova (est) et de Soumy à Poltava (nord-est), où un corridor a déjà permis l'évacuation de milliers de civils, mardi.

Plusieurs couloirs doivent également être instaurés pour évacuer vers Kiev les civils depuis plusieurs villes violemment bombardées à l'ouest de la capitale, dont Boutcha, Irpin et Gostomel.
 

D. B./Agences 

 

 

  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

    • Placeholder

    Abrous OUTOUDERT Publié 14 Avril 2022 à 12:00

  • Chroniques DROIT DE REGARD Trajectoire d’un chroniqueur en… Liberté

    Pour cette édition de clôture, il m’a été demandé de revenir sur ma carrière de chroniqueur dans ce quotidien.

    • Placeholder

    Mustapha HAMMOUCHE Publié 14 Avril 2022 à 12:00