Reportage elle fut un HAUT LIEU DE SAVOIR ET DES GRANDES BATAILLES ESTUDIANTINES

L’université de Tizi perd son magistère

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Samir LESLOUS Publié 03 Juin 2021 à 01:07

© Liberté
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Réalisé Par : Samir LESLOUS

Jadis pôle universitaire à activité scientifique foisonnante et dont le rayonnement sur la société a été des plus étincelants, l’université de Tizi Ouzou continue de sombrer dans un état de délabrement et ce, dans l’indifférence générale. 

Étudiant en électrotechnique, Tarik Braik s’inquiète “du climat de peur et de terreur qui règne à l’université de Tizi Ouzou. L’insécurité a commencé à apparaître à l’université en 2016, mais elle a pris de l’ampleur notamment depuis février 2019. Depuis, l’université est devenue un foyer pour tous les fléaux sociaux”. “Lorsque les étudiants recourent au copiage, et les enseignants, au plagiat, ce qui est monnaie courante à l’université de Tizi Ouzou, il est évident que l’université délivre des diplômes au rabais”, déplore encore notre étudiant. Cette sentence résume à elle seule l’état de délabrement qui ronge une université qui brille de moins en moins par ses performances scientifiques. Lorsque, début mai dernier, il a été jugé impérieux de procéder en urgence à la désignation d’un nouveau recteur pour diriger l’université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, c’est que le marasme dans lequel cette institution a plongé ces dernières années a fait d’elle une poudrière au bord de l’explosion. Sa situation était devenue des plus intenables que ce soit pour les enseignants, les travailleurs ou les étudiants. La descente aux enfers de cette université qui compte une communauté de plus de 65 000 membres, ne cessait, au fil du temps, de montrer des signes, tout aussi inquiétants les uns que les autres.

Depuis, notamment, le début de l’année universitaire en cours, la vie était rythmée par une ébullition quasi permanente, au point qu’il ne se passait plus une journée sans qu’une des trois composantes de la communauté universitaire crie sa détresse et manifeste sa colère, à l’intérieur ou à l’extérieur de son enceinte. Des grèves, organisées ou improvisées, des rassemblements devant le rectorat et même devant le siège de la wilaya, des fermetures de blocs pédagogiques, de campus et de départements et des marches paralysent à chaque fois, totalement ou partiellement, l’université. Des problèmes d’ordre sociopédagogique, de gestion et d’autres encore liés à l’insécurité sont à chaque fois mis en avant pour légitimer cette récurrente montée au front. Plus concrètement, les étudiants pointent du doigt, notamment la surcharge des classes et donc le déficit en places pédagogiques, généré par l’énorme retard dans la réalisation des infrastructures prévues, le manque de matériel nécessaire pour les séances de travaux pratiques, la gestion des stages pratiques, la vie difficile au sein des résidences en proie à la dégradation. De son côté, le personnel administratif, qui multiplie les actions de protestation sous l’égide du syndicat Snapap, ne cesse de dénoncer la gestion, qu’il qualifie de “catastrophique”, des carrières des fonctionnaires qui est caractérisée, entre autres, par le non-assainissement des rappels antérieurs de salaires et d’échelons, le retard accusé dans les projets de décentralisation de la gestion de l’université, la non-mise en place de la médecine du travail  et le statu quo constaté dans la gestion des dossiers de logements. Pour leur part, les enseignants, par le biais de leur syndicat fraîchement créé, le SESS, ont déclaré que ce sont tous leurs droits moraux et matériels, à savoir leur dignité, les conditions de travail, le salaire et le logement qui connaissent une “inexorable érosion”.

Dans ses différentes déclarations, ce syndicat a énuméré une longue liste de problèmes dont certains sont conjoncturels et d’autres  structurels. Des nominations loin de toute rationalité, le piétinement de la norme pédagogique, la mise en œuvre d’un télé-enseignement contre vents et marées, la relégation des urgences aux calendes grecques, l’absence de communication…, sont, entre autres problèmes, mis en exergue par ce syndicat qui estime que même les nombreux recteurs, au passage souvent éphémère, qui ont défilé à la tête de cette université, ne font que montrer le manque d’égards pour cette université qui s’est vue réduite à un jeu de chaises musicales. Tout récemment encore, le 17 mai dernier, ce syndicat qui a réuni les enseignants en assemblée générale, a estimé que “la situation actuelle est des plus compromettantes pour cette institution à vocation pédagogique et de production de savoir”. 

L’insécurité, bête noire de la communauté universitaire
Si les revendications et les préoccupations diffèrent d’un corps à l’autre, la sécurité à l’intérieur des campus et des résidences universitaires constitue une menace commune qui pèse, chaque jour, sur les étudiants, les enseignants et les agents. Les agressions à l’arme blanche dans l’enceinte universitaire sont légions. Elles se comptent par dizaines et elles sont, dans certains cas, l’œuvre de personnes étrangères à l’université ou d’agents de sécurité ou d’étudiants. Rien que cette semaine, un agent de sécurité a été arrêté par la police après s’en être violemment pris à un étudiant. Des scènes où des étudiants sont laissés pour morts ne sont pas rares.

Au printemps 2019, un groupe d’individus a même fait usage de gaz lacrymogène pour empêcher une conférence dans l’auditorium du campus Hesnaoua. “Le processus de dévitalisation de l'université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou a débuté depuis des décennies mais ces dernières années, les stratégies et les moyens mobilisés pour ce faire, sont d'une autre nature. Des forces obscures en ont fait une vraie cour du roi Pétaud où sévissent des malfrats de tous genres. La violence, les fléaux sociaux tels que la vente de drogue et la prostitution s'exercent au vu et au su de tout le monde sans que les tutelles et les autorités concernées daignent prendre des mesures”, analyse l’enseignant en économie, Belkacem Boukhrouf, qui soutient que “l’université de Tizi Ouzou est dans le collimateur d'un certain nombre de cercles qui ne voient pas d'un bon œil son implication dans les luttes démocratiques et émancipatrices et ont tout fait pour la mettre au pas”. Il y a, ensuite, dit-il, la phagocytose qu'ont subie les comités autonomes et la “désélitisation” du corps enseignant, qui ont fait le reste. Mais pour lui, cette situation ne suffit pas, à elle seule, à expliquer la profonde crise que vit cette institution, la plus peuplée de la région. Le problème qui est plus profond et plus complexe, dépend aussi de la gestion.

Le gigantisme versus une gouvernance archaïque
Inauguré en 1977, l’université de Tizi Ouzou qui avait à l’époque le statut de centre universitaire, n’était constituée que de cinq départements, à savoir ceux des sciences exactes, de biologie, des sciences juridiques et administratives, de langue et littérature arabes et des sciences économiques. Mais, depuis l’année universitaire 2017-2018, l’université de Tizi Ouzou compte, au total, neuf facultés regroupant vingt-neuf départements, répartis sur quatre principaux campus aux allures de villes. D’un effectif de 490 étudiants, dont une cinquantaine de nationalités étrangères, et 27 enseignants, qu’elle comptait dans sa première promotion, cette université est passée, en 43 ans d’existence, à plus de 60 000 étudiants et environ 1 400 enseignants sans compter les employés administratifs. Si, toutefois, les infrastructures et les effectifs ont beaucoup évolué, tout le monde s’accorde à reconnaître que la gestion n’a pas suivi. “À titre d'illustration et de comparaison, l'université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou accueille plus de 60 000 étudiants, tandis que l'université de Harvard en accueille moins de 50 000 . Notre propension au gigantisme a fait de notre université un colosse aux pieds d'argile”, estime Belkacem Boukhrouf. Le syndicat des enseignants, SESS met directement en cause le mode de gestion de l’université en estimant, dans une récente déclaration, que “la gabegie, l’opacité et l’approximation, alliées à l’inertie administrative et à la culture de la verticalité jacobine arrogante, ont conduit à l’anesthésie de l’institution qui devait symboliser la locomotive vers un avenir meilleur”. 

Ancien recteur de l’université de Tizi Ouzou, le professeur Ahmed Tessa, affirme qu’une réforme profonde et une nouvelle stratégie sont plus que jamais indispensables. “Notre université vit une conjoncture difficile à l’image de toutes les universités algériennes ayant de gros effectifs avec beaucoup d’infrastructures vétustes particulièrement certaines résidences et campus universitaires. De mon expérience d’étudiant, d’enseignant et de responsables, en tant que chef de département, directeur des études, doyen de la faculté et de recteur, je suis convaincu qu’une réforme profonde et courageuse de toute l’institution universitaire est indispensable”, nous a-t-il affirmé convaincu que ce chantier de longue haleine exige beaucoup de courage et d’engagement des responsables en charge de ce secteur. Pour lui, cette réforme doit porter sur le volet pédagogique, soit le système LMD, et sur le volet des œuvres universitaires dont il faut, dit-il, revoir tout le fonctionnement. À son installation, le nouveau recteur, le Pr Ahmed Bouda, a annoncé, dans son plan d’action réparti en cinq points, son intention de revoir certains mécanismes de gouvernance de l’université de Tizi Ouzou, telle que la déconcentration progressive du budget et sa répartition par faculté en conseil de direction sur la base de rationalisation et de critères rigoureux. Le Pr Bouda n’évoque pas explicitement la décentralisation souhaitée par de larges pans de la communauté universitaire, mais il dit faire de “la transparence totale dans la gestion” son cheval de bataille. Dans son plan d’action, de nombreuses autres mesures sont annoncées pour, dit-il, “hisser cette université à son véritable niveau, poursuivre son processus de développement et construire une université socialement responsable”. “Appartenant à une région qui a enfanté de grands noms de la Révolution tels qu’Abane, Krim, Aït Ahmed, Amirouche et tant d’autres héros, l’université Mouloud-Mammeri n’a pas le droit de jouer les seconds rôles et de rester à la traîne. Elle doit être la locomotive pour relever les défis d’aujourd’hui et contribuer au rayonnement de l’Algérie à l’échelle internationale”, a déclaré Ahmed Bouda à son installation. Mais le défi s’annonce comme l’un des douze travaux d’Hercule.il.   

Des indicateurs de performance malmenés
À peine installé, le nouveau recteur a déclaré vouloir recentrer l’université sur sa principale mission, à savoir la formation et la recherche. Certaines mesures concrètes à prendre en urgence dans ce sens, telles que l’adaptation de l’offre de formation au monde du travail et aux besoins de la société, la maîtrise du temps pédagogique, la relance du projet de réalisation d’un pôle de recherche, l’intégration des doctorants dans les laboratoires de recherche et aussi de se tourner vers l’innovation, sont annoncées. Est-ce suffisant ? Le Dr en économie Belkacem Boukhrouf estime, en effet, qu’en ce qui concerne le volet pédagogique, la situation est des plus critiques. “Le temps pédagogique, véritable marqueur de l’excellence d’une formation universitaire, est laminé. Les étudiants n’ont plus droit à la dose de connaissances de compétence requises pour un diplôme de qualité. Le système d’évaluation, réduit à sa plus simple expression par un cadre réglementaire aberrant, a fait fuir les étudiants des espaces de lecture et de travail à l’université. Les absences, les défaillances et même l’indiscipline ne sont plus endiguées mais, au contraire, encouragées par la légèreté des textes régissant l’université. Il faut également signaler que nous agissons sur le produit qui nous parvient de l’école fondamentale, et quand on accorde un bac à 9, il ne faut pas s’attendre à des miracles scientifiques. La logique quantitative ne laisse pas place à la qualité”, a-t-il constaté. Poursuivant son constat, notre interlocuteur cite également le problème de surcharge des salles de cours et de TD qui rend, dit-il, l’acte de pédagogie et de formation peu performant. “Les programmes de recherche sont presque inopérants et n’accompagnent pas les exigences des innovations programmatiques. Un point faible également : le niveau réduit d’intégration technologique de l’université algérienne. Cette dernière est loin de son temps.

Disons qu’elle est déconnectée à l’ère du tout-digital”, a-t-il encore énuméré, non sans considérer que le problème est encore plus profond et concerne toute l’Université algérienne. L’université deTizi Ouzou n’est, à ses yeux, pas moins performante que les autres universités, mais elle est le révélateur du malaise de l’espace universitaire algérien. “Les universités algériennes produisent des diplômes au rabais, en raison d’un système LMD mal conçu et maladroitement mis en œuvre. Le système LMD, version algérienne, a été appliqué dans la précipitation, sans aucune contextualisation et sans effort d’adaptation à la réalité socioéconomique et culturelle du pays”, a-t-il analysé, estimant qu’en guise de résultat des courses “l’Université algérienne produit des cohortes de jeunes diplômés, dans leur majorité, sans aucune correspondance aux attentes du monde économique et de la sphère marchande”. En ce qui concerne l’université de Tizi Ouzou, du moins, le Pr Ahmed Tessa tient, néanmoins, à souligner que “les étudiants réussissent bien à l’intérieur et à l’extérieur du pays et sont toujours parmi les premiers dans les concours nationaux et internationaux avec beaucoup de bourses à l’étranger”. Cela n’a, visiblement, pas aidé l’université de Tizi Ouzou à être visible dans les classements nationaux et internationaux.     

En mal de classement 
Aujourd’hui d’aucuns reconnaissent, en effet, que l’université de Tizi Ouzou n’est visible ni dans les classements nationaux ni dans les classements internationaux, mais les raisons divisent la communauté universitaire. Si pour le Dr Boukhrouf la désarticulation formation-recherche est pour beaucoup dans cette contre-performance, tant la plupart des laboratoires naviguent à vue et tant qu’il y a absence d’une liberté académique affirmée, d’une coordination intersectorielle poussée et d’un système d’incitation et de motivation au chercheur, l’ancien recteur le Pr Ahmed Tessa, lui, explique la situation autrement. “Effectivement, notre université recèle un grand potentiel humain de haute qualité en contraste avec son invisibilité au classement international. En connaissant la cause, cette situation peut être rapidement améliorée”, dit-il. Preuve en est, cite-t-il, l’université de Tizi Ouzou compte un potentiel humain avoisinant 1 400 enseignants et participe aux différents programmes de recherche nationaux ou internationaux. “Une moyenne de 150 à 200 publications de rang A par année.

Certains enseignants activent dans la recherche appliquée en entreprise. Je reste convaincu que notre classement sera facilement amélioré et notre recherche appliquée donnera ses résultats, si seulement nous mettons un peu d’ordre et de discipline dans notre vécu universitaire”, argumente-t-il, non sans détailler les causes à l’origine de cette invisibilité. Pour lui, elle est due à l’invisibilité des publications, en français et en arabe, sur les sites qui utilisent généralement la langue anglaise, au fait que des enseignants publient en co-auteurs sans mentionner le nom de l’université, les publications individuelles ou collectives sans les coordonnées de l’UMMTO, et au fait que certains auteurs ne mettent pas leurs publications sur le site web universitaire. Sur cette question, le professeur en psychologie Iddir Abderrazak affirme, lui aussi, que bien qu’elle occupe les dernières places à l’échelle nationale et n’est même pas classée sur le plan international, l’université Mouloud-Mammeri recèle, en effet, de réelles compétences qui arrivent à publier dans des revues internationales de renommée établie qui sont des revues de rang A+ ou A.

Pour le Pr Iddir, en premier lieu, les institutions internationales, à l’instar de Times Higher Education World University Rankings et l’université Jiao Trong de Shanghai qui réalise le classement académique des universités mondiales, effectuent des classements de performance à partir des résultats scientifiques obtenus par les universités : le nombre de publications scientifiques et leur impact, le nombre de thèses de doctorat soutenues, le nombre de brevets d’invention, etc. Or, à l’université de Tizi Ouzou, affirme-t-il, il y a une insuffisance en matière de visibilité concernant les thèses de doctorat soutenues et les colloques scientifiques organisés. Ce manque de visibilité pourrait être également expliqué, en partie, dit-il, par le fait que les enseignants-chercheurs “omettent” de mentionner ces dernières années le nom de l’UMMTO sur leurs publications scientifiques car ils préfèrent opérer en solo en quête d’une notoriété scientifique et n’éprouveraient plus ce “besoin d’appartenance” à une institution. “Ce détachement institutionnel, en rapport avec le manque de confiance institutionnelle, pourrait avoir un lien avec le manque de reconnaissance et de valorisation de tout ce qui est : effort, éthique, sérieux, abnégation, compétence et originalité scientifique”, évalue le Pr Iddir Abderrazak, qui considère que cela est dû au fait que l’université dévie progressivement de ses deux missions principales, à savoir la formation pédagogique et la recherche scientifique, et se débat quotidiennement contre des fléaux tels que la violence et l’insécurité, qui risquent de menacer sérieusement sa raison d’être. 
                                               
Perte de valeur 
Cette situation n’a, de l’avis de beaucoup d’enseignants, pas seulement plombé la vie à l’intérieur de l’université, mais elle a impacté même son rôle dans son environnement social et économique. En effet, cette université, qui a servi, à sa création, de lieu stratégique d’expression et d’action pour la revendication culturelle berbère et qui a continué longtemps à servir d’espace de débat de lutte, a fini par voir ses capacités de mobilisation voler en éclats, notamment depuis fin 2019.
“Jadis à l’avant-garde de tous les combats, au premier rang des luttes sociales et pour les libertés, aussi bien par les idées que par sa capacité de mobilisation, l’université Mouloud-Mammeri est réduite aujourd’hui au mieux à une salle d’attente pour un visa d’étude, au pire à une antichambre du chômage”, estime le syndicat des enseignants.

Pour Belkacem Boukhrouf, l’Université algérienne en général est tenaillée par une double crise. “Celle des valeurs et celle des missions : les valeurs qu’elle devrait véhiculer ne font plus partie de sa matrice puisque sa surpolitisation et son instrumentalisation ont conduit à sa déchéance et à son détournement de sa vocation d’espace de liberté intellectuelle et académique ; ses missions consacrant la formation supérieure et la recherche scientifique ont été galvaudées par une série de choix populistes, simplistes et souvent à contre-courant de ce que devrait être l’espace universitaire”, soutient-il, tout en affirmant que l’université Mouloud-Mammeri a régressé, et il faut savoir le dire. Plus optimiste, l’ancien recteur Ahmed Tessa se dit plutôt convaincu que “ces moments difficiles augurent un avenir glorieux”. “Avec le dialogue, la sérénité et l’engagement de tous les acteurs, cette université qui a formé des cadres de haute qualité et qui participe à l’encadrement des administrations centrales, des collectivités locales, des banques, des assurances et des partis politiques, qui sont partout dans les chantiers d’édification de la République et accompagnent en permanence la société civile algérienne, quittera cette zone de turbulences”, a-t-il conclu. 

l’université en quelques  chiffres : 
L’université de Tiz Ouzou compte neuf
facultés regroupant vingt-neuf départements.
60 000 étudiants répartis comme suit : 37 000 en licence LMD
15 000 en master LMD, 4 000 en graduation 
2 000 doctorants 
500 étudiants étrangers de 35 nationalités africaines  
2 100 enseignants

 

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