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Polémique Raouraoua-Yahi

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Nazim TOLBA Publié 05 Avril 2021 à 23:58

© D. R.
© D. R.

L’ancien patron de la FAF, Mohamed Raouraoua, était en colère en marge de l’assemblée générale ordinaire de la haute instance fédérale. La cause n’a rien à voir avec les bilans moral et financier présentés aux membres de l’AG qui ont soulevé son courroux sachant même qu’il a un regard critique envers les rapports et la gestion de la Fédération.

Une fois n’est pas coutume, Raouraoua est sorti de ses gonds au sortir des travaux de l’assemblée générale à cause d’Abdelmadjid Yahi, président de l’US Chaouia, désigné président de la commission de candidature. 

Il n’a pas maché ses mots devant les médias présents, dénonçant avec véhémence la désignation de Yahi à la tête de la commission de candidature, chargée de préparer le scrutin du 15 avril prochain. “Ce n’est pas normal.

Nous venons d’assister à une mascarade. Abdelmadjid Yahia a été installé à la tête de la commission de candidature alors que c’est un corrompu, de surcroît ayant été radié du mouvement sportif. Mais voilà que l’actuel bureau le réhabilite. Pourtant, la réglementation est claire mais c’est une honte pour ceux qui ont décidé ainsi”, a lâché Raouraoua, pour ensuite quitter l’hôtel, refusant de répondre à d’autres questions des journalistes. 

Quelques minutes plus tard, Yahi fait son apparition. Et là il ne va pas hésiter à répondre aux accusations de Raouraoua. “Le plus grand corrompu c’est Raouraoua. Je lui dis qu’il doit d’abord répondre à la plainte déposée à Oum El Bouaghi pour des faits qui remontent à quelques années concernant le match Aïn Fekroun-AS Khroub. Lui, Hadadj et Kerbadj doivent s’expliquer. Mais je peux vous assurer qu’une plainte sera déposée contre Raouraoua”, dira-t-il avant d’évoquer le bilan de Zetchi qu’il estime “positif dans l’ensemble avec une CAN remportée en l’espace d’un mandat alors que d’autres sont restés vingt ans à la FAF pour passer leur temps à voyager et faire leurs courses aux Champs-Elysées”, et d’ajouter : “que nous allons faire notre travail dans la transparence.

Nous allons être intransigeants par rapport aux critères d’éligibilité. Un dossier incomplet sera rejeté de facto. Celui qui a le droit d’être candidat le sera, sans appui ni coup  de téléphone.” Décidément, la hâche de guerre est loin d’être enterrée entre Raouraoua et Yahi.
 

N. T.

 

 

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