Organisé conjointement entre le Haut-Commissariat à l’amazighité (HCA), la Radio algérienne et le Crasc d’Oran, en partenariat avec la wilaya de Boumerdès, un colloque national portant sur l’onomastique algérienne et l’état de la recherche a débuté hier, mardi 6 juillet, à la salle de conférences de l’Ex-INH de l’Université de Boumerdès, en présence d’El-Hachemi Assad, secrétaire général du HCA, du directeur général de la Radio algérienne, des autorités locales, à leur tête le wali, et d’un large parterre composé d’universitaires chercheurs dans le domaine, venus des quatre coins du pays.
Selon les organisateurs, cette rencontre s’inscrit dans la perspective de donner un prolongement officiel en mutualisant tous les efforts des chercheurs dans les domaines de la dénomination dans toutes ses souches linguistiques et catégories sémantiques.
D’une durée de trois jours, ce séminaire se poursuivra jusqu’au 8 juillet prochain, et a pour centre d’intérêt les volets historique, linguistique, géographique, sociologique, anthropologique et littéraire de cette articulation qu’est la toponymie ou les noms des lieux et l’anthroponymie ou les noms des personnes.
La matinée de la première journée a été consacrée à l’exposé de plusieurs thématiques animées par, entre autres, le professeur des universités, Farid Benramdane, directeur de recherche au Crasc d’Oran, qui a traité, lors de son intervention, des interactions entre les pratiques médiatiques et des contenus académiques.
En marge de l’activité qui s’est déroulée à la salle de conférences de l’université, la maison de la culture Rachid-Mimouni de Boumerdès a abrité, quant à elle, une journée d’étude consacrée à la radiodiffusion sur et en tamazight.
Une session de formation destinée aux journalistes exerçant en langue amazighe a également débuté le même jour à la bibliothèque principale de lecture publique Abderrahmane-Benhamida.
Trois principaux axes de formation ont été retenus pour cette session, à savoir les problèmes cognitifs et professionnels dans une bonne communication, comment présenter à l’auditeur une information précise et documentée avec la diversité linguistique amazighe spécifique à chaque région du pays et enfin la problématique de la traduction et de l’adaptation dans le travail journalistique et l’importance d’équilibrer le vocabulaire original, emprunté et actualisé. Nous y reviendrons.
Aziz BOUCEBHA