Le tribunal correctionnel de Kherrata a condamné, hier, l’ancien maire FFS de Béjaïa, Hocine Merzougui, à trois ans de prison ferme et à un million de dinars d’amende, alors que ses coaccusés, dont 7 élus et 3 fonctionnaires de la même commune, écopent de peines allant d’un an à deux années d’emprisonnement, assorties d’une amende de 500 000 dinars chacun.
Les 11 mis en cause ont été poursuivis pour “abus de pouvoir volontaire à l’effet d’accorder d’indus privilèges en violation des lois et réglementations” et “octroi d’avantages indus lors de la passation de marchés publics”.
Des accusations ayant trait à la “mauvaise gestion des affaires publiques”, notamment les subventions allouées au Comité communal culturel de Béjaïa (CCCB), chargé de l’organisation des activités culturelles artistiques dans la ville des Hammadites.
Le même tribunal de première instance a, toutefois, acquitté le 12e inculpé, en l’occurrence le propriétaire de la société d’édition Gosto Production, auquel on avait confié l’organisation de la 16e édition du Festival de la chanson amazighe de Béjaïa.
Pour rappel, l’ex-P/APC de Béjaïa, Hocine Merzougui, et son adjoint, Youcef Kadri, alors président du CCCB (ex-comité des fêtes), avaient été suspendus de leurs fonctions, le 2 février 2020, par l’actuel wali de Béjaïa, Ahmed Maâbed.
Une suspension qui intervenait consécutivement à leur placement sous contrôle judiciaire par le juge d'instruction près le tribunal de Kherrata, à l’issue de leur audition le 5 janvier 2020.
KAMAL OUHNIA