■ Pour réduire les risques de la conduite de nuit, notamment pour éviter de mauvaises surprises dans les angles morts, des ingénieurs ont conçu, depuis 1920, des phares directionnels.
Ces derniers suivent la trajectoire de la voiture au lieu d’éclairer droit devant. Des phares qualifiés, à l’époque, d’“intelligents”.
Il fallait attendre les années 1960 pour qu’enfin la publicité vante cette innovation conçue par Citroën sur la DS. Mais, bien avant, Preston Tucker, un constructeur de voitures, installe un phare central pivotant sur sa berline.
C’était en 1947, quand il a équipé sa berline Tucker Sedan d’un troisième phare au centre de la calandre, pivotant pour mieux éclairer la route. Mais il ne vendra que 55 exemplaires de sa voiture.
Et, au final, c’est en 1920 que les automobiles Beck, installées à Lyon, ont produit une 12 HP 4 cylindres à quatre roues indépendantes avec des phares qui pivotent avec la direction pour un meilleur éclairage dans les virages.
Aujourd’hui on parle de phares adaptatifs qui ont un système d’éclairage dynamique entièrement automatisés et qui fonctionnent grâce à trois capteurs de vitesse, de rotation de la roue et un capteur d’angle de direction.
F. B.