
■ Elle était la doyenne des Algériens et de l’humanité. Daïkha Abada est morte, mercredi soir, à son domicile à Theniet Esser (Tizi Lakhmis), à une trentaine de kilomètres au nord du chef-lieu de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj, à l’âge de 121 ans. Il y a un an, elle avait révélé à Liberté le secret de sa longévité : “Avoir du caractère et foi en Dieu.”
Cette dame, née en 1900 à Tizi Lakhmis, était mère de neuf enfants qu’elle a élevés toute seule après le décès de son mari il y a plus d’une cinquantaine d’années.
Choyée et prise en charge par sa belle-fille et ses neveux, elle n’apparaissait plus en public depuis plus d’une année. “C’était un personnage charismatique. On voyait souvent Daïkha Abada, soit assise dans son fauteuil sur le seuil de sa maison, soit en train de se promener dans la cour ”, a témoigné le maire de la commune, un proche de la doyenne, Lakhdar Benmeni.
Selon un autre proche, cette dame qui avait une force de caractère exceptionnelle était une véritable résistante durant la guerre de Libération nationale. Alitée depuis un an, elle est décédée soudainement mercredi dernier.