Il était 11h09 mn, quand les trois ministres, celui de l’Industrie, Ahmed Zaghdar, de l’Industrie pharmaceutique, Abdellatif Benbahmed, et celui de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Tarek Belaribi, ont pressé le bouton de la mise en service de l’unité de production d’oxygène médical, située à la zone industrielle de Bethioua.
D’une capacité de production de 100 000 l/j et d’une capacité de stockage d’un million de litres, le site s’étend sur une superficie de 24 000 m², l’usine inaugurée alimentera plusieurs établissements sanitaires de l’ouest du pays en oxygène médical, selon les affirmations des responsables de production.
D’après le DG de l’unité de production d'oxygène, Med Amine Tazi (cardiologue de formation), l’unité produira, outre l’oxygène médical, d’autres gaz tels l’azote, l’argon, le CO2 et l’acétylène selon les normes internationales.
“Le remplissage des bouteilles se fait sur place. Maintenant, il faut trouver une stratégie de gestion pour alimenter les hôpitaux en oxygène sans rupture. La participation des microentreprises dans le transport des produits et la distribution est importante”, assure M. Tazi. Avec 200 salariés et plusieurs dizaines de postes d’emplois indirects, RaynaOx participe ainsi à la création d’emplois sur le plan local.
Il faut rappeler que face à la crise de l’oxygène, l’usine a pu bénéficier des facilités du gouvernement algérien puisque sa création date de 2017, mais des obstacles ont freiné sa mise en service particulièrement en rapport avec les autorisations d’entrée au pays des experts étrangers pour les contrôles techniques des installations en période de pandémie.
Notons au passage que le coût d’un litre d’oxygène varie entre 40 et 60 DA/litre. À Es-Sénia, la délégation ministérielle a inauguré la MDM (matériels et dispositifs médicaux) bien que l’unité soit en service depuis plus d’une année.
La troisième destination ministérielle a été le pôle urbain d’Oued Tlélat où le ministre de l’Habitat a assuré une remise de clés symboliques aux bénéficiaires des 2 500 logements sociaux.
Le ministre Belaribi a rappelé l’effort financier de l’État quant à ces 5 000 logements sociaux en cours d’attribution après les 3 100 déjà occupés sans oublier les infrastructures publiques, à l’image des établissements scolaires, sanitaires et sécuritaires qui accompagnent le développement de la cité.
Exposant les problèmes inhérents au transport public et à la proximité des commerces de première nécessité, les autorités locales ont rappelé leurs dispositions à encourager les jeunes commerçants. Dans l'après-midi, le ministre de l’Habitat devait également remettre un quota de clés aux heureux élus des 14 000 logements AADL au pôle urbain de Misserghine.
NOUREDDINE BENABBOU