L’Algérie profonde DOUAR SIDI ZIANE (CHLEF)

Les habitants utilisent toujours des fosses septiques

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Ahmed CHENAOUI Publié 11 Mars 2022 à 19:57

© D.R
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En l’absence de réseaux d’assainissement dans leur quartier, les habitants d’El-Glouze au douar de Sidi Ziane (commune de Tadjena, au nord-est du chef-lieu de la wilaya de Chlef) utilisent toujours des fosses septiques. Pour l’ensemble des habitants du douar en question et dont le nombre dépasse les 6 000 âmes, cette indésirable voire mauvaise situation dure depuis des dizaines d’années, sans que les pouvoirs publics n’osent intervenir pour régler définitivement le problème et mettre ainsi fin au calvaire qu’ils ne cessent de vivre péniblement. “Pourtant, ce n’est pas la première fois que nous attirons l’attention des autorités compétentes quant à cette catastrophique situation que nous endurons dans laquelle nous nous trouvons depuis bien longtemps”, explique Hocine, un habitant de ce douar.

“Nous sommes constamment atteints de différentes sortes de maladies dans la plupart des cas graves et incurables en raison des odeurs fétides et insupportables qu’exhalent ces maudites fosses et qui envahissent même l’intérieur de nos foyers, de jour comme de nuit. Ce sont surtout les enfants et les personnes âgées qui sont sérieusement affectés par ces maladies”, enchaîne Djamel, la quarantaine entamée. 

Les mêmes plaignants se posent la question au sujet du mutisme continuel, mystérieux, intrigant et inexpliqué, selon eux, des responsables locaux qu’ils continuent de saisir officiellement sur ce qu’ils endurent comme souffrance qui ne fait que prendre de l’ampleur au fur et à mesure que les jours passent. “Pourquoi toutes nos doléances ne sont jamais prises en considération par les autorités locales qui ne répondent même pas à nos multiples plaintes qui sont toujours restées lettre morte, ni encore à nos préoccupations et à notre inquiétude qui augmentent sensiblement avec le temps ?”, s’interroge Nourredine, estimant que “si nous manquons également de raccordement au réseau de gaz naturel, c’est tout simplement en raison de l’inexistence de réseaux d’assainissement”.

 


AHMED CHENAOUI

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