Le Tribunal international du sport de Lausanne (TAS) a statué en faveur de l’ex-gardien de but du CSC,Lyas Meziane. Ce dernier, qui a introduit un recours suite à son refus d’accepter la première décision du TAS algérien, se basant sur la clause signée avec l’ex-manager du club, Rachid Redjradj qui stipulait que si le club ne payait pas ses indemnités à la fin du mois de février 2020, la somme sera doublée. Ainsi, le club doit verser au joueur la coquette somme de 2,285 milliards de centimes, en sus des dommages de près de 4 000 francs suisses comme frais de justice, avec l’obligation de régler la somme dans les 30 jours qui suivent sous peine de voir le club se faire défalquer de 6 points en championnat.
Ce n’est pas tout. Le CSC risque encore de débourser beaucoup d’argent, sachant que le défenseur malien Mahamadou Traoré est également en litige devant l’instance international, soit 1,5 milliard de centimes à payer avant la fin du mois de mars prochain. L’attaquant soudanais Chiboub réclame lui aussi 3,5 milliards, sans parler des créances d’anciens joueurs non encore payés à l’image de Haddad (640 millions), Lamri, Amokrane, Djanit qui exigent eux aussi des dommages pour rupture abusive de leurs contrats. Ce qui nous amène à se poser des questions sur la gestion de la comptabilité du club qui débourse entre 60 et 70 milliards de centimes chaque saison pour la bonne marche du CSC.
ADLèNE R.