Éditorial

Une histoire humaine

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Hamid SAIDANI Publié 01 Mars 2022 à 10:56

L’humanité est-elle condamnée à vivre avec les crises, les conflits et les catastrophes de tous ordres provoqués par l’homme ? Comme un éternel recommencement, le film de l’histoire semble se répéter à n’en plus finir au point de pousser à penser que c’est la même scène qui se joue, à quelques différences près en termes de contexte et des principaux acteurs des événements. De bouleversements en bouleversements, l’histoire humaine est un long cheminement semé de guerres, de génocides, d’affrontements, d’hostilités. Rares ont été les périodes où la paix a pu durer. Quand ce ne sont pas les confrontations armées qui prévalent, ce sont les guerres froides qui prennent le relais et empoisonnent les relations internationales.  

Nombreux sont les facteurs qui, d’une façon ou d’une autre, contribuent à la dégradation des relations entre les États, générant des tensions qui, parfois, sont difficiles à contenir. Les questions de pouvoir, les intérêts économiques, qu’ils soient bassement matériels ou d’ordre géostratégique, la gestion des équilibres au niveau régional ou au sein même des États, le caractère et la personnalité des dirigeants, tous ces éléments peuvent influer sur l’éruption ou le déferlement de violence. En 1945, les peuples de la planète célébraient bruyamment la fin de la 2e Guerre mondiale, un conflit armé qui a failli précipiter l’extinction de la vie humaine. Ce conflit, le plus meurtrier de l’histoire de l’humanité, s’est soldé par la mort de dizaines de millions de personnes. Certains parlent de 45 millions, d’autres de 60 millions et d’autres encore pensent que les victimes de la Grande guerre dépassent les 80 millions, en comptant les personnes décédées de famine et ou de maladie.

Pour autant, les dirigeants du monde ont-ils tiré les enseignements nécessaires de cette tragédie à l’échelle planétaire ? Les événements intervenus depuis la deuxième partie des années 40 jusqu’à aujourd’hui montrent en tout cas l’ampleur de l’horreur que l’étendue de la folie dominatrice continue d’imprimer à la marche du monde. La frénésie guerrière reste la marque de fabrique de cette tranche peu glorieuse de l’histoire de l’homme. Mais, l’humanité demeure davantage otage des limites des instruments de concertation et de médiation internationales de l’après-guerre. La faute ? Il faudra la chercher du côté de cette propension à la domination que les grands du moment n’hésitent même plus à afficher.   

  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

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    Abrous OUTOUDERT Publié 14 Avril 2022 à 12:00