Culture Ouverture de la 12e édition du Festival National de la Musique et de la chanson amazighes a tamanrasset

Présence pour la première fois des styles zenati, chenoui et chelhi

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Rabah KARECHE Publié 13 Janvier 2022 à 08:51

© Liberté
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Parallèlement à la célébration du nouvel an amazigh, Yennayer 2792, il a été procédé à l’actualisation de l’accord-cadre de coopération conclu en 2016 entre le ministère de la Culture et le HCA.

Le coup d’envoi de la 12e édition du Festival national de la musique et de la chanson amazighes a été donné, hier mercredi, en fin d’après-midi à Tamanrasset par la ministre de la Culture et des Arts, Wafa Chaâlal. En présence des autorités locales et du secrétaire général du Haut-Commissariat à l’amazighité, Si El-Hachemi Assad, l’ouverture de ce rendez-vous culturel, qui s’est déroulée à la Maison de la culture de la ville de Tamanrasset, a eu lieu dans une ambiance frénétique rarement égalée. La cérémonie inaugurale a donné lieu à l’exécution de morceaux musicaux du patrimoine ancestral de cette région millénaire. 

Dans son allocution d’ouverture, la ministre a mis l’accent sur l’importance de cette manifestation, en invitant tous les artistes participants à libérer leur génie pour raviver le public de l’Ahaggar, mais surtout pour se démarquer des éditions précédentes. La représentante du gouvernement a ainsi instruit le commissariat de ce festival à ne pas lésiner sur les moyens pour réussir cette édition visant à ancrer davantage l’identité amazighe. À ce propos, elle a tenu à rappeler que “l’officialisation de la langue amazighe et son inclusion dans les systèmes éducatif et médiatique sont la meilleure preuve que cette langue n'est l’apanage de personne ni un sujet de surenchère, mais un dénominateur commun entre tous les Algériens et les Algériennes”.

De son côté le commissaire du festival, Mouloud Fertouni, a fait savoir que cette édition a été organisée en un temps record compte tenu de la conjoncture sanitaire et des restrictions imposées par la pandémie de Covid-19. La nouveauté dans cette manifestation culturelle, a-t-il indiqué, consiste en la participation des autres variantes musicales habituellement limitées aux styles chaoui, kabyle, m’zab et targui, afin de montrer la richesse et la diversité culturelle de l’Algérie. Les styles zenati, chenoui et chelhi seront ainsi présents à ce festival qui durera jusqu’au 15 du mois en cours.

En tout, 24 groupes artistiques et six troupes folkloriques, dont celles originaires des wilayas de Béjaïa, de Batna, de Ghardaïa et d’Ouargla, animeront la 12e édition de ce festival, qui été mise à profit pour honorer plusieurs artistes d’expression amazighe. Revenant au programme des festivités lancées parallèlement à la célébration du nouvel an amazigh, Yennayer 2792, il a été procédé à l’actualisation de l’accord-cadre de coopération conclu en 2016 entre le ministère de la Culture et le HCA. En marge de la cérémonie de signature qui a eu lieu au camping de jeunes de la cité Adriane, la ministre de la Culture et des Arts a affirmé que cette actualisation s’inscrit dans le cadre de la promotion du patrimoine culturel et de la mise en valeur de la culture amazighe.

Elle a souligné que les principaux axes de cet accord consistent en le renforcement du partenariat avec le HCA et son soutien dans la diffusion et la promotion de l’innovation artistique et de la littérature amazighe, par la mise en valeur de la culture amazighe dans le cinéma et le théâtre. Pour sa part, le secrétaire général du HCA, Si El-Hachemi Assad, a mis en relief l’importance d’actualiser ledit accord afin de se mettre au diapason des exigences requises pour le renforcement de la culture amazighe dans le cadre institutionnel, conformément à la Constitution. 

 


RABAH KARECHE

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