Économie Coopération algéro-américaine

Les Américains intéressés par l’agriculture saharienne

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Badreddine KHRIS Publié 26 Mars 2022 à 10:50

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Des dirigeants d'entreprises américaines ont manifesté, lors du Forum algéro-américain sur l’économie verte, leur intérêt à développer des relations de partenariat gagnant-gagnant avec les opérateurs algériens, notamment ceux activant dans l’agriculture saharienne et organique.

Des opérateurs américains activant dans le secteur agricole ont effectivement affiché, jeudi à Alger, leur volonté de coopérer avec leurs homologues algériens et de partager leurs expériences, ainsi que leur savoir-faire dans le domaine de l'agriculture. Des dirigeants d'entreprises américaines ont manifesté, lors du Forum algéro-américain sur l’économie verte, leur intérêt à développer des relations de partenariat gagnant-gagnant avec les opérateurs algériens, notamment ceux activant dans l’agriculture saharienne et organique. Le président d’“AgRi US”, Dale Didion, a, pour sa part, assuré la disponibilité de son pays à apporter la technologie et le savoir-faire pour optimiser davantage la récolte des agriculteurs algériens, et éviter ainsi la déperdition des produits qui engendre des pertes importantes. De son côté, Ishak Ozbek, responsable de “Project Coordinator at Atlas Group Compagnies” du Texas, a mis l’accent sur l’importance de l’agriculture organique qui consiste à assurer une production durable, tout en économisant le coût avec des méthodes novatrices et des équipements efficaces. 

“Il s’agit d’une activité qui permet d'économiser l’usage des ressources hydriques, du fioul et de réduire la quantité des produits chimiques, afin de protéger le sol”, a expliqué cet opérateur, tout en évoquant l’expérience des États-Unis acquise dans l’irrigation en milieux arides. “Nous disposons de technologies de pointe qui permettent d’avoir un système d’irrigation adapté pour faire face à la sécheresse et aux zones désertiques”, a-t-il expliqué. Mieux, il a même promis de faire bénéficier l’Algérie de cette technologie, afin de l’aider à rentabiliser la production agricole saharienne. Le même intervenant a également insisté sur l’importance d'utiliser des fertilisants à base de produits végétaux au lieu des engrais chimiques dans les cultures. “Cela permettra de conserver la qualité des sols et d’éviter les pertes de terrains agricoles”, a précisé Ishak Ozbek, qui rappelle que la qualité des produits agricoles algériens est reconnue. Selon lui, l’augmentation des volumes de production permettrait à l’Algérie de devenir un grand fournisseur de fruits et légumes bio, notamment de l’Union européenne et des États-Unis. Présente à cette rencontre, l’agro-écologiste Fatouma Lakhdari a, quant à elle, souligné le rôle de la technologie dans le développement de l’agriculture saharienne. Elle a insisté, à ce propos, sur la nécessité d’assurer la durabilité de la production dans ces zones arides en tenant compte du risque d’épuisement des eaux albiennes.

Pour sa part, la représentante du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, Nedjma Rahmani, a affirmé que, pour la promotion de l’agriculture saharienne, le secteur s’appuie sur la recherche, afin de trouver des systèmes irrigables sans altérer l’environnement, tout en exprimant la volonté de l’Algérie d’intégrer la filière forestière dans le système économique. Le ministère avait sollicité, dans ce cadre, l’assistance technique des Américains pour aider l’administration des forêts à mettre en place des mécanismes nécessaires à même de promouvoir l’emploi vert dans le cadre de la stratégie forestière du pays. Les experts américains ont également été contactés, selon Mme Rahmani, pour renforcer et moderniser des pépinières et développer les filières bois et plantes médicinales.

 


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