Le virus Omicron se propage à une vitesse alarmante. Le taux de contamination pour la journée d’hier s’élevait à 810 cas positifs et 12 décès, selon le communiqué du ministère de la Santé. Plus de cent cas supplémentaires en 24 heures.
Certes, ce n’est pas catastrophique comparé à d’autres pays mais il est urgent de faire appliquer le protocole sanitaire de manière ferme en commençant par refuser l’accès aux lieux publics à toutes les personnes non vaccinées. Ce sera certainement une manière de faire pression sur les récalcitrants au vaccin après les campagnes de sensibilisation et les décès enregistrés et qui ont endeuillé des centaines de familles, le chiffre officiel étant de 6 435 !
Ces chiffres, répertoriant les cas positifs et les décès, auraient dû secouer l’apathie de ceux qui ne croient pas au vaccin alors qu’il constitue, jusqu’à l’heure actuelle, le seul rempart contre la Covid-19. Le corps enseignant aurait dû donner l’exemple pour ne pas arriver à une fermeture des établissements, option rejetée pour le moment aussi bien par la tutelle, les syndicats que par les membres du Comité scientifique.
Ces derniers exhortent plutôt les personnes de plus de 18 ans à le faire. “Comment vacciner les enfants si on n’arrive pas à convaincre, d’abord, les parents ?”, s’insurge un spécialiste, interrogé par la radio nationale. Il faut oser ajouter que c’est aussi un des rôles des syndicats du secteur à s’impliquer sur le terrain par un travail de proximité pour sensibiliser leurs adhérents.
La tendance haussière des contaminations donnée par le Conseil scientifique et les cas plus nombreux enregistrés ont poussé des institutions et des entreprises à observer un travail minimum. Par ailleurs, on relève, ces derniers jours, un afflux important sur les laboratoires d’analyses pour effectuer des tests dont les coûts sont insupportables pour les bourses moyennes.
Une concertation entre ces laboratoires, le ministère de la Santé et la Cnas serait nécessaire pour réétudier le coût des prestations, au profit des patients, au moins le temps de laisser passer le pic de la 4e vague. D’autant que “la pandémie est loin d’être terminée”, comme l’a rappelé, hier, le directeur général de l’OMS. ■