L’International Ouverture du 9e Forum mondial de l’eau au Sénégal

Le président Macky Sall donne l’alerte

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R. I. /Agences Publié 21 Mars 2022 à 19:14

© D. R.
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Le président sénégalais, Macky Sall, a donné hier le coup d’envoi du 9e Forum mondial de l’eau à Diamniadio, près de Dakar, en vue de “donner l’alerte” sur la “raréfaction des ressources hydriques” dans le monde et en particulier en Afrique. 

Le président Macky Sall a souligné dans son discours d’ouverture que le forum se réunissait au Sénégal “alors que la raréfaction des ressources hydriques et la dégradation de l’environnement continuent de s’aggraver”.

Selon M. Sall, qui cite un rapport de l’ONU, “la situation n’est pas rassurante”, notamment car “deux personnes sur cinq dans le monde vivent dans des régions où l’eau est rare”. “Tout laisse croire que si rien n’est fait, la situation ira de mal en pis”, a-t-il dit, en assurant que le 9e Forum mondial de l’eau était “l’occasion de donner l’alerte sur la gravité de la situation”.

Il a également suggéré que “compte tenu des enjeux globaux (...) il semble nécessaire que le G20 s’élargisse et élargisse sa composition. L’UA pourrait ainsi en devenir membre”, car “l’Afrique compte plus d’un quart des pays membres des Nations unies”. 

Ce forum, organisé pour la première fois en Afrique de l’Ouest, se déroulera jusqu’au 26 mars avec pour thème “La sécurité de l’eau pour la paix et le développement”.

“La gestion durable de la ressource en eau est un enjeu majeur du XXIe siècle. Ce forum doit permettre de renforcer les actions multilatérales dans ce domaine. Mieux gérer l’eau, cela implique d’éduquer, de former et de sensibiliser. J’appelle à un engagement fort des États”, a déclaré Audrey Azoulay, la directrice générale de l’Unesco, dans un communiqué récent.

Les débats s’ouvrent dans ce forum, au moment où l’Unesco vient de publier un rapport mettant en exergue le potentiel des eaux souterraines susceptibles de générer des bénéfices sociaux, économiques et environnementaux, à condition qu’elles soient gérées de façon durable. 

L’Unesco avertit dans ce rapport que les ressources en eaux souterraines “passent trop souvent inaperçues ou sont ignorées” et les réserves mondiales sont souvent mal gérées, sous-évaluées et exposées à des risques de pollution.

Selon le rapport onusien, un document de 272 pages, intitulé “Eaux souterraines : rendre visible l’invisible”, les eaux souterraines représentent près de 99% des réserves d’eau douce sur Terre. 

L’Unesco souligne également que la consommation d’eau devrait augmenter en moyenne de 1% par an durant les 30 prochaines années. Dans ce contexte, les eaux souterraines pourraient par exemple offrir “des solutions pour atténuer le changement climatique”, selon le rapport, qui précise que les aquifères “possèdent une capacité de tampon unique, capable de limiter l’impact des variations climatiques”. 

Le rapport recommande notamment l’irrigation via des systèmes de pompage d’eaux souterraines à énergie solaire. Le dernier Forum mondial de l’eau s’était tenu à Brasilia en mars 2018. 
 

R. I./Agences

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