La direction des transports de la wilaya a recensé plusieurs points noirs à Oran et s’apprête à lancer, incessamment, un nouveau plan de la circulation qui concernera, dans une première étape, six grandes communes de la wilaya : Oran, Bir El-Djir, Es-Sénia, El-Kerma, Sidi Chahmi et Aïn Turk.
Des aménagements routiers pour prévenir les risques de croisements à niveau de la sortie Ouest de la ville (Rocher et Misserghine) ont été entamés par la direction des travaux publics, qui prévoit la réalisation de deux bretelles pour relier la RN 2 au 4e bd périphérique et un rond-point dans l’intersection entre la RN 2 et le chemin de wilaya 91 menant à la forêt de M’sila.
Le chantier des deux bretelles vient d’être confié à une entreprise locale qui a déjà lancé les travaux de terrassement pour la première bretelle reliant la RN 2 au 4e bd périphérique, permettant notamment aux automobilistes en provenance de l'est de la ville de basculer dans l’autre sens pour rallier le pôle urbain Ahmed-Zabana.
Ces aménagements routiers étaient devenus nécessaires pour prévenir les risques d’accidents qui guettent les automobilistes qui se voient obligés, aujourd’hui, de faire un long détour par le Rocher ou Misserghine, ce qui constitue non seulement une perte de temps, mais représente un réel danger pour les usagers de la route.
Les automobilistes se trouvent, en effet, contraint de mener des manœuvres à haut risque pour traverser la RN 2, une voie rapide constamment empruntée par des files interminables de véhicules et d’engins allant d’Oran vers Tlemcen et vice-versa. Ces aménagements routiers devraient ainsi permettre aux automobilistes d’enjamber en toute sécurité cette route nationale.
Les travaux de réalisation de ces deux bretelles devront être achevés au courant de ce premier semestre 2022. Deux autres projets pour fluidifier la circulation automobile sur l’extrémité ouest du 4e bd périphérique près du pôle urbain Ahmed-Zabana sont également programmés par la direction des travaux publics, qui attend uniquement l’affectation d’un budget spécial pour lancer les travaux.
Il s’agit de la réalisation d’un échangeur près de la sortie principale du pôle Ahmed-Zabana pour autoriser les automobilistes à se rendre directement à Oran ouest et à Misserghine sans passer par Aïn El-Beida ou Es-Sénia, ainsi qu’une trémie à la sortie sud de ce pôle urbain.
Les études de ces deux projets ont été finalisées depuis plusieurs mois et la seule entrave demeure le financement, précisent des sources bien informées qui paraissent toutefois optimistes quant à l’avenir de ces deux projets.
L’enthousiasme de nos sources est justifié par l’intérêt accordé par les pouvoirs publics pour les aménagements routiers dans la ville d’Oran et ses périphéries immédiates à l’approche des Jeux méditerranéens 2022 prévus en juin prochain.
Le ministère des Transports, qui a été saisi récemment par des élus locaux à propos de la congestion du trafic automobile dans la ville d’Oran, en particulier aux ronds-points Pépinière et El-Morchid, vient d’instruire la direction des transports pour l’élaboration d’un cahier des charges en collaboration avec la direction des travaux publics et celle de l’habitat afin de “décrire précisément tous les besoins de la wilaya en matière d’aménagements routiers”.
La direction des transports de la wilaya a recensé plusieurs points noirs à Oran et s’apprête à lancer, incessamment, un nouveau plan de circulation qui concernera, dans une première étape, six grandes communes de la wilaya à savoir Oran, Bir El-Djir, Es-Sénia, El-Kerma, Sidi Chahmi et Aïn Turk.
Elle envisage également de réactualiser le plan de transport qui est devenu “obsolète” suite à l’explosion démographique et urbanistique dans la capitale de l’Ouest.
Il importe de noter que la congestion du trafic automobile a atteint son paroxysme dans les grands ronds-points de la ville et aucune solution d’évitement n’a été réellement envisagée à ce jour.
Le problème de ces points noirs ne date pas d’hier, mais la situation ne cesse d’empirer. Les ronds-points deviennent des entonnoirs pour des files interminables de voitures et de camions. Soumis aux angoisses des goulots d'étranglement quotidiens, les automobilistes continuent d'espérer les mesures de désengorgement qui tardent à venir.
Arezki M.