L’Actualité Bouzeguène

La statue de Mohand Oulhadj inaugurée

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NATH OUKACI Kamel Publié 07 Mars 2021 à 22:07

© D. R.
© D. R.

La statue érigée à l’effigie du colonel Mohand Oulhadj trône, désormais, au cœur du chef-lieu communal et de daïra de Bouzeguène.

Elle a été inaugurée, hier, en présence d’une grande foule, ainsi que des représentants des autorités civiles et militaires et du médiateur de la République, Karim Younès. 

Sculptée par l’artiste Baziz Hammache, auteur de nombreuses œuvres d’art, cette statue financée entièrement par l’APC locale et dont les travaux ont débuté, il y a plusieurs mois, s’est révélée être une belle réussite. L’idée de ce projet est née, il y a plus de cinq ans grâce, notamment, à l’association et à la fondation colonel Mohand-Oulhadj qui ont longuement œuvré à son 
aboutissement. 

À peine inaugurée, une gerbe de fleurs fut déposée à son piédestal et de nombreuses chorales ont entonné des hymnes révolutionnaires.  Outre les témoignages de nombreux moudjahidine sur la personne du colonel et son héroïsme, Mohand Saïd Akli, fils du colonel et officier de l’ALN, a indiqué que “l’opération Jumelles a été un véritable rouleau compresseur.

Après la mort du colonel Amirouche, et c’est Mohand Oulhadj qui fit face au déluge de feu de l’armée coloniale. Une bonne partie des combattants de l’ALN a été décimée, il fallait penser à faire face et faire en sorte que l’ALN soit toujours debout.

Mohand  Oulhadj  réorganisa  les compagnies  et  les  djounoud  en  sections mobiles, afin de poursuivre la lutte armée à la manière de la guérilla. Ce fut le début de la reconnaissance par De Gaulle de la nécessité d’aller vers l’autodétermination du peuple algérien”.

De son côté, Akli  Ahmed, l’autre  fils  du  colonel,  a  déclamé  une  citation en langue française qui met en relief le courage, l’abnégation, la détermination et la raison, des caractéristiques toutes prônées par Mohand Oulhadj. 

Le  colonel  Mohand Oulhadj  est  né le 7 mars 1911 à  Bouzeguène. Il est décédé le 2 décembre 1972 à Paris. Il fut un colonel de l’ALN et chef de la Wilaya III, durant la guerre d'Indépendance.

Successeur du colonel Amirouche, en 1959, il est surnommé par les militaires français, “le Vieux Renard” en raison de son intelligence et e sa stratégie de combat, et “Amghar” autrement  dit “le Sage”, par ses  amis  et ses frères de combat.
 

KAMEL NATH OUKACI

 

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