Éditorial

Réplique

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Djilali BENYOUB Publié 25 Août 2021 à 11:22

Comportement agressif, provocateur, hostile, belliqueux, inamical… et d’autres qualificatifs peuvent être accolés à l’attitude du Maroc qui a plus qu’exaspéré l’Algérie pour opter pour cette solution extrême de la rupture des relations diplomatiques. Sans le dire directement, le chef de la diplomatie algérienne a remonté l’historique de cette agressivité marocaine, rappelant Amgala, que des soldats algériens se remémorent encore, pour souligner qu’elle est “presque” naturelle, inhérente au système du Makhzen. 

Le royaume est allé jusqu’à désigner son voisin qui réagit avec calme, raison et sérénité pour éviter d’envenimer leurs relations, comme “le mouton noir”. Ce que le royaume, à travers ses hautes autorités, a fait avec son nouvel ami Israël, en lui permettant de s’attaquer sur son sol à l’Algérie, demeure un fait grave, mais aussi inédit dans les relations internationales. 

“Jamais un pays arabe n’a permis à Israël de s’attaquer à un autre pays arabe à partir de son sol, hormis le Maroc”, a rappelé encore Lamamra pour dire l’ampleur de “la gaffe” marocaine qui a franchi la ligne rouge des us et coutumes diplomatiques. Parce que le Maroc officiel a orchestré, planifié et mis en œuvre cette manœuvre faite d’attaques répétitives contre l’Algérie. Et c’est parce que le Maroc officiel, qui a toujours été à la vindicte, s’est cru renforcé par les réactions conciliantes de l’Algérie, d’une part, et de ses nouveaux “alliés”, d’autre part, pour se permettre de persévérer dans ses actes hostiles.

Les rappels à l’ordre d’Alger ne  semblent  pas  dissuader  le  roi et ses services de revenir à la raison. Bien plus, les coups sont orchestrés au plus haut niveau du royaume. Et l’on ne peut ne  pas  croire  Ramtane Lamamra qui ne nourrit aucune animosité particulière pour le Maroc, sur les preuves de l’implication des responsables politiques marocains  dans  les  attaques systématiques contre l’Algérie. Cette dernière a réagi, pour l’instant, avec une décision administrative :  la  rupture  de  ses relations  diplomatiques  avec le royaume  tout  en  laissant  en  place  les  affaires  consulaires  pour  le  bien des  ressortissants  des  deux  pays  qui sont nombreux de part et d’autre. ■

  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

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    Abrous OUTOUDERT Publié 14 Avril 2022 à 12:00