L’Algérie profonde Ex-institut algérien de pétrole d’Oran

L'UPCA pourrait renaître de ses cendres

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D. LOUKIL Publié 15 Novembre 2021 à 10:02

Au sein de l’université d'Oran, que ce soit chez les enseignants ou les étudiants, peu se souviennent de l'Unité pédagogique de contrôle et application (UPCA), abandonnée et dégradée depuis plusieurs décennies. Cette unité — du moins ce qu'il en reste — se trouve encore à l'ex-IAP, aujourd'hui transformé en institut de maintenance et de sécurité industrielle. Pourtant, il se trouve que l'UPCA pourrait renaître de ses cendres grâce à un projet de rénovation porté par des étudiants et les professeurs universitaires qui les encadrent. Mais cette perspective de rénovation reste sans écho jusqu'ici. Et c'est pour cela que des étudiants engagés dans ce projet, avec le concours du club scientifique Basmat-Muhandis de l'université Oran2, évoquent la situation au travers une déclaration qui nous a été transmise.

“L'Unité pédagogique de contrôle et d'application (UPCA) a été créée en 1967 au sein de l'ex-IAP, et depuis trois décennies a été abandonnée et dégradée alors que cette école-modèle vise principalement à la maîtrise des notions de raffinage, de maintenance des installations, de sécurité industrielle, etc.”, lit-on dans le document en question. Pour les étudiants ayant longuement travaillé sur le projet de rénovation de l'UPCA, une sorte de laboratoire d'essais pratiques pour la formation des étudiants, la relance de l'unité pouvait s'avérer “vitale pour l'autonomie de l'économie nationale, en favorisant le développement du savoir-faire des étudiants”, nous ont confié les concernés. D'ailleurs, l'un des étudiants participant au projet de rénovation livre ses sentiments, doublés d’incompréhension : “Nous avons travaillé pendant un an avec nos enseignants sur ce projet qui pourrait permettre aux étudiants d’approfondir leur formation pratique dans le domaine technologique. Mais c'est le silence de toutes parts depuis.” 

Malgré tout, les étudiants veulent y croire, estimant que leur projet de rénovation est faisable et viable et, surtout, qu’il aura des retombées positives. Ils évoquent un an de travail, d'engagement pour finaliser le projet de rénovation ayant porté sur “la documentation et les archives, le diagnostic et l'aménagement du site”. Ils estiment dans la foulée que la signature récente d'une convention entre l’université Oran2 et le partenaire Somiz, pourrait justement aider à la concrétisation du projet. Ainsi, selon les étudiants, le silence et l'absence de suite à leur projet amènent à s'interroger sur les raisons et les causes de cette situation. 

 


D. LOUKIL

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