Sans jouer, le Mouloudia d’Oran voit son avance sur le premier relégable fondre comme neige au soleil. Désormais, au lendemain de la 24e journée de Ligue 1, le club oranais ne compte que trois unités d’avance sur l’Olympique de Médéa qui vient de contraindre le MCA au partage des points.
À dix actes du baisser de rideau, le MCO est loin d’avoir assuré son avenir en Ligue 1. Sur une dynamique positive, l’OM constitue dorénavant son plus sérieux adversaire et son concurrent direct pour cette si enviée… quatorzième place au classement général, celle qui surplombe les quatre dernières synonyme de rétrogradation en Ligue 2. En allant s’imposer à Relizane chez un Rapid qui capitule, le HB Chelghoum-Laïd a, de son côté, déjà pris ses distances avec le club d’El-Hamri qu’il devance de trois longueurs. Tout comme le RC Arba que les Rouge et Blanc de Abdelkader Amrani n’ont battu ni à l’aller ni au retour.
À première vue, l’on serait tenté de croire qu’avec ses deux matches en retard, contre un seul pour l’OM et le HBCL, le Mouloudia tient là un avantage qui devrait lui permettre de ne pas trop s’inquiéter du maigre avantage en points qu’il compte sur son poursuivant immédiat. Or, ces deux rendez-vous reportés en raison des engagements continentaux des adversaires en compétitions africaines convieront d’abord, les Oranais à aller défier l’Entente de Sétif dans son nid du 8-Mai-1945 puis de recevoir la JS Saoura, très probablement au stade Habib-Bouakeul, l’enceinte habituelle du MCO qu’est le stade Ahmed-Zabana devant fermer ses portes pour subir un énième lifting en perspective des imminents Jeux méditerranéens (25 juin-5 juillet).
Deux duels fortement déséquilibrés dont le Mouloudia, au vu de ce qu’il montre ces derniers mois, n’est certainement pas assuré d’en sortir vainqueur. Le pessimisme est d’autant plus grand, dans les habituels fiefs des supporters et proches de l’équipe, qu’aucun changement “vers le mieux” n’a été constaté depuis le retour aux affaires des “anciens” président et entraîneur.
Rachid BELARBI