Tout comme il avait dirigé son équipe à partir de la tribune du stade Ahmed-Zabana, vendredi dernier, face au Chabab de Constantine (2-1), laissant le soin aux adjoints de “faire le job” le long de la ligne de touche, l’entraîneur du Mouloudia d’Oran, Abdelkader Amrani, suivra le même mode opérationnel, aujourd’hui à Alger, à l’occasion de la rencontre face au Paradou AC. Jusqu’à hier en fin d’après-midi, le patron technique des Rouge et Blanc d’El-Hamri n’était pas qualifié par la LFP et ne peut, dès lors, prendre place sur le banc de touche du stade de Dar El-Beïda qui verra sa formation défier le PAC. Jugeant son limogeage abusif, son prédécesseur à la tête du MCO, Moez Bououkaz, n’a pas encore résilié son contrat avec le club, ce qui prive logiquement l’ancien driver du CSC de licence.
Réclamant la totalité de son dû, à savoir sept mois de salaire, alors que la direction oranaise ne lui a proposé que les trois qu’il a passés comme entraîneur en chef des Rouge et Blanc, Bououkaz refusait, jusqu’à hier, tout compromis, ce qui a conduit à la situation de blocage dont souffre Amrani. Cela a poussé le président du conseil d’administration de la SSPA-MCO, Youssef Djebbari, à vouloir rencontrer le plus rapidement possible Bououkaz afin de trouver un terrain d’entente financier à même de permettre de qualifier l’actuel coach des Hamraoua. Après un premier acte manqué, les deux hommes devaient se voir hier après-midi autour d’une table. Le rendez-vous était prévu en milieu d’après-midi. Si toute démarche administrative pour rattraper le temps perdu semblait inutile, hier, pour le match d’aujourd’hui face au PAC, l’administration mouloudéenne espérait une résiliation à l’amiable hier après-midi avec Bououkaz afin de pouvoir qualifier Amrani pour la rencontre de ce week-end face à l’Olympique de Médéa, au stade Ahmed-Zabana.
Rachid BELARBI