L’Actualité Résidence universitaire de jeunes filles de Boudouaou (Boumerdès)

Trois étudiantes sauvagement agressées

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Aziz BOUCEBHA Publié 27 Février 2022 à 10:57

L’agresseur a été arrêté par les services de sécurité quelques instants après avoir commis son méfait. © D.R
L’agresseur a été arrêté par les services de sécurité quelques instants après avoir commis son méfait. © D.R

Pour l’heure, aucune information n’a filtré sur l’identité de l’agresseur arrêté par les services de sécurité et sur les raisons qui l’ont conduit à commettre cet acte ignoble.

Trois étudiantes résidant à la cité universitaire de jeunes filles Chenoui-Aïcha de la commune de Boudouaou, à l’ouest de Boumerdès, ont été victimes, durant la nuit d’avant-hier vendredi à hier samedi, d’une agression d’une rare violence qui a causé de graves blessures à deux d’entre elles au moment où la troisième victime se trouve actuellement dans un état critique à l’hôpital Zemirli, à El-Harrach. Les faits, selon les informations en notre possession, indiquent que ces événements tragiques remontent à la nuit de vendredi aux environs de 23h. Un individu de sexe masculin, âgé de 31 ans et exerçant en qualité de maçon sur un chantier de construction mitoyen à la résidence universitaire, a profité, précisent nos sources, de l’obscurité, pour enjamber le mur d’enceinte pourtant haut et équipé de barbelés pour s’introduire à l’intérieur de la cité.

Muni d’un marteau, indiquent les mêmes sources, l’agresseur s’est introduit dans l’un des pavillons de la cité et s’est dirigé directement vers le troisième étage de l’immeuble tout en prenant soin d’éteindre la lumière de la cage d’escalier, précise-t-on. Il a, par la suite et selon nos informations, défoncé la porte de l’une des chambres et agressé physiquement et avec une rare violence, à l’aide d’un marteau de chantier, l’étudiante qui s’y trouvait. Il s’agit de celle qui est actuellement dans le coma à l'hôpital Zemirli.

Son forfait commis, deux autres étudiantes, qui rejoignaient leurs chambres et qui étaient sur son chemin, ont subi le même sort et ont été agressées, quant à elles, dans le couloir du même étage et avec la même arme, et ce, au moment où l'agresseur prenait la fuite après avoir commis son forfait. Les cris stridents des victimes ont vite fait d’alerter les résidentes de la cité et les agents de sécurité qui ont immédiatement réagi et alerté les services de sécurité. L’intervention rapide des mêmes éléments a permis de procéder à l’arrestation de ce sinistre individu. Pour l’heure, aucune information n’a filtré sur l’identité de l’agresseur, ni sur les raisons qui l’ont conduit à commettre cet acte ignoble. A-t-il agi avec préméditation tout en ayant conscience de ses actes, ou bien était-il sous l’effet de drogue ?

L’enquête en cours et confiée aux éléments de la Police judiciaire de la sûreté de wilaya de Boumerdès, le déterminera sans nul doute dans les prochains jours. “Nous avons vécu une nuit d’horreur”, témoigne une étudiante encore sous le choc. “Je n’en peux plus et je ne veux plus rester ici”, assure une autre, visiblement très affectée elle aussi par les événements dont a été le théâtre leur cité durant la nuit de vendredi dernier. En effet, nos sources indiquent que plusieurs étudiantes ont été déplacées durant la même nuit vers d’autres cités comme celle de Corso à quelques encablures de la ville de Boudouaou.

Elles précisent, par ailleurs, que le recteur de l’université M’hamed-Bougara de Boumerdès, accompagné des responsables des œuvres universitaires, s’est rendu sur les lieux pour s’enquérir de la situation et apporter un soutien psychologique aux résidentes très affectées par ce drame qui a mis en émoi toute la communauté universitaire de Boumerdès. Cet acte ignoble, dont ont été victimes les trois étudiantes de la faculté de droit de Boudouaou, est le premier du genre perpétré à Boumerdès, qui compte neuf résidences, et soulève, encore une fois, la problématique de la sécurité à l’intérieur des campus et des résidences universitaires.

 

 

Aziz Boucebha

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